Festival: Le 1er mai, První máj à Prague

Ah ben ça, oui, c'est sûr, j'ai du retard dans mes publies, je ne vais pas le nier puisque je l'avoue (humblement)... En fait une accumulation de concours de circonstances est venue au même moment boucher mon programme et je n'ai pas pu faire face. D'abord j'ai énormément de boulot au boulot, et je pars tôt de mon palace pour rentrer tard le soir dedans.
Ensuite le championnat du monde de hockey sur glace vient de commencer à Riga, aussi Papi, Mamie et tata Poupou sont passés en coup de vent, et durant les week-end il fait beau (ça c'est fichtrement suspect!), bref autant de facteurs bigrement plaisants mais totalement inopportuns à la rédaction de nouvelles publies me sont tombés dessus. Enfin voilà, pour dire, mais bon, maintenant ça y est, votre patience a été récompensée, donc voilà la nouvelle publie, youpi!

Au départ, je m'étais promis de ne pas rédiger d'articles manifestement politiques et de rester correct avec tous les courants de pensées (et croyez-moi ça demande de l'effort).
Bon, mais je ne pouvais quand même pas vous passer sous silence le 1er mai à Prague, jour des manifestations politiques dans toute la ville. Alors je vais essayer de rester le plus objectif possible, et de ne vous présenter que les faits, rien que les faits sans prendre parti contre aucun parti. Que Dieu et Karl Marx me viennent en aide dans ma tâche, alléluia Kamarade!

Tout d'abord c'est parti comme une plaisanterie entre potaches, genre un truc du style "ouais, même pas chiche l'aut', eh c'te honte" après avoir annoncé à quelques potes que j'allais assister au rassemblement du KSČM ("Komunistická strana Čech a Moravy" soit en Français "parti communiste de Tchéquie et de Moravie").
D'ailleurs je n'ai toujours pas compris pourquoi ils n'intègrent pas la Silésie dans leur mouvement, tiens, et pourquoi pas? La Silésie aurait-elle refusé de prendre part au mouvement? Bref... donc pas chiche qu'ils disaient mes potes. Surtout que grande gueule que je suis, j'avais également affirmé au début, mais pour rire, que j'assisterai à la manif vêtu d'un tee-shirt portant l'inscription "Proletáři všech zemí, vyližte si prdel" (en gros, "prolétaires de tous les pays, allez vous faire foutre", insulte lancée de son balcon par l'acteur "Jiří Kodet" aux armées d'invasion du pacte de Varsovie en août 1968 dans le fantastique film "Pelíšky"). Bon, puis après réflexion, je me suis quand même dit que pour faire des photos sereinement, ce n'était sans doute pas le meilleur costume. Alors finalement j'y suis allé en normal afin de ne pas perturber la manifestation et accessoirement ne pas me faire casser la gueule par des rouges fanatiques ou des forces de l'ordre trop zélées, prudent le gars, genre.

Lundi je me suis réveillé tôt, comme d'habitude ces derniers temps grâce à ces couillons de piafs bruyants qui fêtent le printemps en s'égosillant comme des enragés dès les premiers rayons du soleil, c'est-à-dire vers 4:30 du matin. Je quittais mon palais vers 9:30 afin d'assister au barouf politicard suffisamment longtemps pour me faire une idée du type d'individus qui soutiennent le seul parti con-muniste non reformé et dont les 40 ans de dictature ont laissé des séquelles incommensurables sur la population (et pas uniquement). Et tandis que j'attendais peinard le tram qui me conduirait sur le lieu de la nouba bolchevique, je reçu un SMS de mon pote Simon
(prononcez Saillemone, il est Australien, mais vous devez le savoir maintenant) me demandant qu'est-ce que quoi quand, puis alors, et surtout parce qu'il aimerait bien voir ça (l'agglomérat de rouges) de ses propres yeux avant de quitter l'Europe. Mais comme il sortait tout juste de sa litière (à 10h) parce qu'il y a moins de couillons de piafs bruyants qui fêtent le printemps en s'égosillant comme des enragés dès les premiers rayons du soleil au 14 ème étage de son immeuble en béton qu'il n'y en a (de piafs) dans mon parc verdoyant et champêtre, nous nous fixâmes RDV sur place une fois qu'il aurait émergé.

Mon tram arriva enfin, je montais dedans et premier choc, 80% de ses occupants étaient des p'tits vieux, habillés en p'tits vieux comme il y a 20 ans. Sans dec, à croire qu'ils ont fichu leurs frusques dans l'armoire après la révolution, les boules de naphtaline dans les poches, et qu'ils ressortent ces même fringues ringuardes pour les grandes occasions comme celle-là par exemple. Et pas des jeunes les p'tits vieux qu'ils étaient, antiques comme leurs fringues, genre... enfin non, je ne vais pas donner de tranche d'âge sinon je vais en froisser des que je ne voudrais pas froisser, mais bon des p'tits vieux vieux, genre qui ont passé l'âge de prendre le tram quasiment. Pis station suivante, hop, nouveau chargement de p'tits vieux, pis station d'après, encore des p'tits vieux vieux, pis station d'ensuite, p'tits vieux encore pluvieux... plus vieux.
Puis à la vitesse où un p'tit vieux vieux monte dans un tram (souvent avec béquilles ou canne), multiplié par le nombre qu'ils étaient, ben du coup le tram prenait un retard que le conducteur s'évertuait à rattraper entre les stations. Je ne vous dis pas le long des quais, à toute berzingue qu'il roulait le furieux. Et comme les ingénieurs con-munistes des années 60 (ils datent de là nos trams) n'avaient pas prévu qu'il y aurait autant de p'tits vieux d'un coup dans un seul tram, ben forcément il n'y avait pas assez de places assises pour tous. Et ceux qui étaient accrochés aux mains courantes, ben ils virevoltaient dans tous les sens tandis que ceux qui étaient assis se fendaient la poire à pleines fausses dents. Arrivé à la station "Výstaviště", tout le monde descend... ou plutôt essaye de descendre parce qu'avec le chargement d'ancêtres...
Ben ouais, un p'tit vieux, c'est pas plus rapide à la descente qu'à la montée, et même au contraire. Il fait 'achement attention le p'tit vieux pour descendre les 3 marches hautes de 30cm chacune et astucieusement posées là par nos ingénieurs con-munistes promoteurs du bien être social égalitaire pour tous, surtout pour les impotents. Un troupeau d'oiseaux Houlà Houlà qu'on aurait dit, attention mon ménisque, attention ma cheville, attention ma hanche, gaffe à la prothèse... enfin c'est bien simple, le conducteur est sorti de sa voiture pour aller boire un café à la buvette d'en face le temps que le tram se vide de ses croulants. Hein? l'oiseau Houlà Houlà? Quoi vous ne connaissez pas l'oiseau Houlà Houlà? C'est une espèce de gros dindon désopilant de la marque des gallinacés dont la particularité est de posséder de toutes petites pattes bien courtes alors que ses claouis sont fichtrement développés.
Son nom vient du cri strident et caractéristique qu'il émet à chaque atterrissage tandis qu'il bat frénétiquement des ailes d'arrière en avant pour freiner sa vitesse, "houlà houlà ouyouyouille... houlà houlà". Enfin bref... une fois tout le monde descendu, tous, à quelques rares exceptions près, se dirigèrent vers "Křižíkova fontána", lieu du rassemblement prolétaire cette année et pour la première fois en dehors de l'esplanade de "Letna".

Eh oui, et là c'était vraiment une contre-révolution pour le parti con-muniste, car depuis toujours et même après la révolution de velours (1989), ils (les rouges) avaient l'habitude de se rassembler sur l'esplanade de "Letna". Sauf que cette fois-ci, la place leur fut prise par une autre formation, celle des anti con-munistes.
Oui oui, vous avez bien entendu, la confédération des prisonniers politiques s'est payée le luxe de soustraire le lieu légendaire de RDV du 1er mai des bolcheviques au profit d'une manifestation anti. C'est dingue non? Mais je vous en parlerai plus tard. Retour donc à "Výstaviště". Et tandis que sur le boulevard je m'en rendais en direction de "Křižíkova fontána" entouré de béquilles, de cannes, de dentiers et de prothèses, je ne pus que remarquer la discrète mais néanmoins manifeste présence des forces de l'ordre. Et oui, parfois le rassemblement du KSČM provoque des débordements nécessitant l'intervention de la maréchaussée afin séparer les belligérants. Mais pas cette fois-ci, ou tout au moins pas après 10:30, heure à partir de laquelle j'eu le plaisir d'assister au cérémonial.
Je vous épargnerai les discours démagogico-populistes que je n'ai écoutés que d'une oreille (largement suffisant) distraite (suffisant aussi) et qui, soit dit en passant, ne différent des discours des autres partis que par la tonalité pourpre et ouvrière. Pis j'eu droit à l'hymne nationale tchèque, l'hymne nationale slovaque (?!, pas compris pourquoi?!), et à l'hymne internationale bolchevique ("C'est la murge finale, soûlons-nous car demain, l'Internationale, changera l'eau en vin..."). Et tandis que je mitraillais de mon appareil photo tout ce qui passait à ma portée afin de vous présenter cet incroyable cirque ouvrier préhistoriquement antédiluvien, sont arrivés sur le podium les 3 principaux dinosaures. Par ordre de disparition... d'apparition:
- "JUDr. Vojtěch Filip" où JUDr signifie "Juris Utriusque Doctor", soit docteur en droit,
- "Ing. Jiří Dolejš" où Ing signifie "inženýr", soit ingénieur (en quoi?),
- "Ing. František Beneš, CSc." où CSc signifie "Candidatus Scientiarum" soit candidat ès sciences (et surtout ne me demandez pas à quoi ça correspond en France car je n'en sais strictement rien).
Et n'oublions pas Mme "Bc. Alena Hronová" où Bc signifie "Baccalaureus", titre reçu après 3 à 4 ans d'études supérieures (équivalent de licence ou maîtrise en France, rien à voir avec le Bac.) qui n'était pas sur le podium, elle.
Ah bon, pourtant elle se présente aussi aux élections, les con-munistes aussi auraient-ils des problèmes de parités hommes-femmes?

Quoi qu'il en soit, on sent bien que nos principaux candidats du parti con-muniste aux prochaines élections législatives (2 et 3 juin 2006) sont issus de la classe ouvrière travailleuse. Ils ont amplement goûté de la mine, de la terre et de la révolution. Dis-donc les prolétaires, vous comprenez au moins quand ils parlent vos postulants intellectuels?
Je veux dire par là que des candidats qui exposent leurs titres universitaires aussi ostensiblement qu'une vache laitière ses gros pis dans un concours du salon de l'agriculture, ça fait pas vraiment populo-bolchevique. Bref... alors selon les organisateurs, il y en aurait eu des milliers de sympathisants, entre 8 et 9 mille disent-ils. Bon, honnêtement, de ce que j'ai vu, je dirais quelques 3 à 4 mille, mais il est vrai que ça venait et que ça repartait, donc bon, allez savoir. Là où par contre les chiffres sont réels et foutent la trouille du nom de d'là sur la sueur du long du dos (hop parenthèse), c'est que cette engeance représente 20% des députés actuels de l'Assemblée.
Rajoutez à cela 35% de socialos dont plus de la moitié est issue du régime totalitaire mais a déteint sa veste rouge après la révolution (voir plus loin), et vous comprendrez de suite vers où penche la balance de l'appréhension. Et en juin? Ben en juin la droite (ODS) devrait prendre le maximum de voix, mais selon les sondages, les con-munistes seraient toujours à 18%, 3 ème parti du pays, soit 1/5 de la population qui vote pour eux. Dingue non? 1 personne sur 5 en République Tchèque souhaite le retour à la situation d'avant 1989. Sans dec, chuis scié (fin de parenthèse).

Et depuis que mon Cyril tire à boulet rouge sur Cuba en essayant de mouiller l'Union (européenne), le KSČM lui (à Cuba) lèche le cul à qui mieux mieux. D'ailleurs pour l'occasion, on avait invité Mme la chargée d'affaires Aymee Hernández Quesada, charmante, et l'on avait préparé une splendide propagande sur l'affaire des 5 héros prisonniers "du plus grand impérialisme de tous les temps" (voir les affiches). Je vous passe les détails, c'est affligeant et ça ne mérite aucune publicité, lisez vous-même.
Mais ce qu'il y avait, c'est qu'il y avait tout un stand de l'amitié tchèco-cubaine, des stylos, des crayons, des drapeaux cubains, et... et des pins. Ouais, super, des pins comme dans les années 80 qu'on en avait plus vus depuis. Des pins avec les drapeaux tchèque et cubain entrelacés, comme avant avec le drapeau soviétique, c'te honte. Alors je n'ai pas pu m'en empêcher, j'en ai acheté un (0,67€) que j'ai offert à mon Kamarade Simon qui en fut fou de joie (il collectionne ces reliques du con-munisme).

Pis tout doucement, ça commençait à bien suffire, et donc l'on décida avec mon pote australien de quitter le champ de la révolution permanente pour aller nous en jeter une ou deux sur une tranquille terrasse environnante. Et tandis que nous passions à proximité du podium, je remarquais l'ingénieur "Jiří Dolejš" qui signait des autographes. Quoi, mais moi aussi, moi aussi j'en veux un pour bien prouver à mes copains du bureau que j'y étais. Et hop, je chopais le numéro spécial "Májové noviny" du journal de propagande du KSČM "Haló noviny", et me précipitais faire la queue de 2 personnes devant moi pour obtenir l'autographe qui va bien.
Léger comme file d'attente, il y avait bougrement moins de monde que devant les épiceries il y a 20 ans pour acheter des bananes (de Cuba). J'étais tout chose, à savoir que j'allais recevoir un paraphe d'un des leaders du parti con-muniste tchéco-morave. Pis arriva mon tour, alors je demandais poliment au monsieur s'il pouvait me signer le journal portant leur programme électoral, et il le pu. Il me signa gentiment le journal, non sans se demander ce que je pouvais bien faire là et qui je pouvais bien être puisque nettement plus jeune (enfin nettement, pas mal quand même) et visiblement autrement habillé que la masse des désespérés (classique, le bob Kozel, les lunettes de soleil, un tee-shirt et combat trousers 3/4 pour ranger tout mon fourbi dedans toutes les poches).
Je remarquais de suite son interpellation aux fractions de secondes d'hésitation qu'il manifesta en me voyant débarquer sur les planches du podium. Réaction somme toute naturelle lorsqu'on sait qu'une semaine auparavant, il s'était fait méchamment molester dans la rue par 3 inconnus. Pauvre gars, il en a pris grâve sur son râble d'ingénieur! Et ça se voit bien encore aujourd'hui, regardez-voir mes photos. Le pauvre gars a dû subir une opération de l'oeil à cause d'un décollement de la rétine provoqué par les coups. Ah pour sûr, ils n'y ont pas été avec le dos de la cuillère, les malfrats.
Aussi après l'autographe, je lui serrais la main tout en lui souhaitant un prompt rétablissement, parce qu'après tout, on a beau ne pas partager les mêmes idées, on n'en reste pas moins des hommes courtois, urbains et civilisés. Et n'allez pas considérer que je fus poussé par un sentiment de pitié ou de compassion, genre "le pauvre petit chéri". Nenni, je considère simplement qu'une telle violence est aujourd'hui inacceptable et me révolte d'autant plus que ces actions primitives envers les personnes physiques ont été l'apanage des services bolcheviques (et autres...) d'antan. Ces comportements sauvages sont la manifestation d'une profonde imbécillité parfaitement incompatible avec le dialogue démocratique actuel, aussi je les désapprouve fermement. Mais bon, revenons aux manifs.

Après donc "Křižíkova fontána" où le KSČM allait céder la place au ČSSD (socialistes), nous nous dirigeâmes vers "Letna", lieu de la manifestation anti con-muniste. Alors j'en profite rapidement pour vous faire une parenthèse, puisqu'on en est aux partis politiques, hein, ça m'évitera de revenir sur ce déplaisant sujet par la suite. Savez-vous que ČSSD signifie "Česká strana sociálně demokratická", ce qui se traduit littéralement en Français par "Parti tchèque socialement démocratique"? Ca ne vous semble pas curieux qu'un parti social démocrate (ou socio-démocrate?) ne soit démocratique qu'au niveau social? Et le reste, la culture, l'instruction, l'économie et la défense... ce n'est pas démocratique? En réalité la seule différence notable entre les socio-démocrates et les con-munistes, c'est que les premiers cachent talentueusement leur passé d'avant la révolution, et à de rares exceptions près (et pour les plus jeunes), ils ont gaillardement trempé dans la machine tyrannique d'avant la dernière révolution (de velours). Ah c'est pas facile à cacher, mais généralement ils y arrivent plutôt bien (ou le peuple tchèque a la mémoire courte).
Prenons par exemple notre premier ministre, l'ingénieur "Jiří Paroubek" (exemple totalement aléatoire). Si vous lisez son CV officiel sur le site du gouvernement, vous apprendrez qu'après avoir terminé ses études économiques en 1976, il occupa jusqu'en 1990 la position "d'économiste dans diverses fonctions de direction dans le monde de l'entreprise(?!)". Bon, OK, c'est propre mais si j'étais responsable des ressources humaines (ce que je ne suis pas), j'aimerais bien que ce gaillard me détaille un peu ses activités pendant les 14 ans de dictature (le trou noir entre 76 et 90). Bon, comme je le disais au début, je souhaite rester politiquement correct mais pour ceux que ça intéresse et qui comprennent le Tchèque, je vous ai trouvé de la bonne polémique sur la toile, intitulée le profil d'un cadre de la nomenclature. Vous avez un doute sur ce qui y est écrit? Alors lisez encore ceci.
Et croyez-moi, ce n'est pas une exception, nombreux sont ceux, qui après avoir occupé des postes plus ou moins importants sous les bolcheviques, se sont retrouvés au ČSSD et jouissent aujourd'hui dans le gouvernement de hautes fonctions. Décidemment, elle n'a pas encore fini de régler ses compte avec ces fumiers rouges, notre pauvre République. Fin de parenthèse.

A "Letna", c'était... comment dire... ennuyeux. Genre grande fête sans personne, ou fête sans fête, enfin morose sinon chagrin. Nous prîmes donc quelques photos, ce qui vous permet ainsi d'admirer mon Simon avec son tee-shirt anti con-muniste qu'il portait fièrement lors du précédent rassemblement des rouges.
Curieusement, ces derniers n'y prêtèrent aucune attention particulière. Sans doute l'inscription était-elle trop petite pour leurs yeux fatigués de p'tis vieux. Puis nous achetâmes encore quelques tee-shirts anti (vous pouvez voir les slogans sur mes photos) afin d'en avoir suffisamment pour les années à venir. Je me suis même offert une cuisse de poulet fumée grillée crue, que je n'ai pas finie au motif du troisième adjectif (crue). Nous regardâmes encore partir drapeaux en tête une colonne d'anciens prisonniers politiques, de scouts, de chais pas quoi et de j'me souviens plus qui en direction de j'ignore où, ce qui nous amena tout naturellement à ne pas les suivre compte tenu de toutes ces carences. Et finalement nous quittâmes la place pour aller admirer le dernier lieu contenant des reliques de l'ancien régime, "Národní památník na Vítkově" et sa gigantesque statue de "Jan Žižka" dont je vous parlerai sous peu dans le cadre d'une nouvelle publie.

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