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Affichage des articles du 2005

Comme ça, sans plus: à propos de mon blog

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Et hop, je vous avais promis des photos de Prague sous la neige, et hop, en voilà donc. Ca m'a pris un peu de temps, parce qu'il n'a pas vraiment neigé à Prague, ailleurs si, mais à Prague même pas trop, pis surtout c'est que ça ne tiendait pas. Ca ne faisait que de fondre et de me contrarier parce que ça ne voulait pas tiendre. Pis samedi c'est tombé , grave, pis ça tiendait dru, et ça ventait épais au point qu'ils ont dû fermer le château de Prague aux visiteurs, de peur qu'ils ne se prennent des tuiles sur le caberlot. Ah ben ça, que voulez-vous, hein, il n'est pas tout jeune le château, alors les tuiles pareil non plus. Pis surtout que si un couillon se prend une tuile dessus, ça va encore être de la faute de quelqu'un, comme avec le sapin de Noël de l'année d'avant la dernière, qui chut, et qu'il fallut dédommager (le couillon). Et l'on s'est donc retrouvé Samedi soir sous la queue du cheval de "Svatého Václava"

Festival: Noël, la démence et la carpe

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C'est sûr qu'en cette saison, je ne pouvais pas éviter de vous en parler, des fêtes de Noël à Prague et de la frénésie furieuse qui s'est emparée de la populace. C'est dingue, depuis début novembre les gens ne parlent plus que de ça. "Et qu'est ce que tu fais à Noël, à la St Sylvestre..." , puis "et les cadeaux, t'as déjà fais tes courses?" ou encore "ah ben flûte alors, chais pas quoi acheter à tata Germaine..." et aussi "puis j'y arrive pas, avec mon travail, les enfants, pépé et sa bronchite pulmonaire…" . Enfin bon, hein, je ne vous apprends rien, vous devez entendre (et dire) ça tous les jours depuis 2 mois non? Ou alors vous n'habitez décidemment pas dans le monde hautement civilisé du délire mercantile, de l'aliénation frénéti-con-merciale et du fanatisme achat-ventesque caractéristiques de chaque fin d'année civile, c'est stupéfiant! Ou tout simplement vous n'êtes pas concernés, bien heure

Visiter: Adalbert, Boleslav et l'couvent de Břevnov

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Eh ben dis-donc, je n'aurais jamais autant parlé d'édifices religieux que ces derniers temps. Serait-ce un élan mystique soudain, une éruption brutale de la foi comme de pustules après des huîtres gâtées, un coup de pied au cul du Seigneur pour me rappeler aux bonnes grâces des évangiles ou plus prosaïquement les contrecoups d'une absorption immodérée de bière d'exceptionnelle qualité? Il n'en est rien, rassurez-vous chers lecteurs, je ne crois pas plus en Dieu aujourd'hui qu'hier (mais qui sait demain?), et je n'ai pas récemment bu plus que de raison (ah? Et ça se situe où la raison?), ou disons plutôt que d'habitude, qui serait plus juste. Par contre je crois résolument en la beauté des choses, je crois fanatiquement en l'héritage culturel et je ne peut être qu'en admiration béate devant les prodigieux chefs-d'oeuvres de toute sorte que l'homme est capable de réaliser, quand bien même seraient-ils (malheureusement) à but mystique. E