Visiter: Le musée des transports en commun
Aujourd'hui, je vais vous parler du musée des transports encore un (en commun, le musée des transports en commun, ou TEC). On y est allé avec ma crapouille adorée de fiston, en se disant tiens, on va voir de jolies choses, de beaux trams, de beaux bus, de beaux trolleys (bus), et plein d'autres beaux trucs. Et on y a effectivement vu tout ça, mais curieusement, chais pas comment vous dire, enfin je m'attendais sans doute à quelque chose de... chais pas vraiment comment, mais différent de ce que nous avons vu, je ne sais même pas comment vous le dire ni décrire d'ailleurs, tellement je ne sais même pas comment que je ne m'imaginais pas ce musée. Disons que j'ai un goût de "pas vraiment comblé" qui me reste dans le fond de la bouche d'en arrière la langue, sans pouvoir vraiment dire quoi. C'est pénible comme sensation, j'aime pas. Mais au-delà du musée, il y a aussi la cambuse, z'allez-voir, le mauvais goût du "pas comblé" est vite passé.
Levé tard comme d'habitude, on s'est dit ben eh... vu que déjà on y va, hein, on va se tenter une gargote d'à côté pas trop loin histoire de s'en remplir copieusement la panse de "knedlik" et de "guláš" (goulache) que mon pépère de bonhomme affectionne tout particulièrement. Pis en regardant sur l'Internet, je vois qu'il y a un resto en plein dedans le musée qui s'appelle "U muzea MHD" (au musée du TEC, ça ne s'invente pas un nom pareillement original). Ben why not, tentons-le-nous, nous disons-nous. Ainsi après approbation et consentement de mon gnafron à moi, nous voici dans le tram en direction de notre destination. Dès l'entrée dans la gargote singulièrement vide, évoquant un réfectoire d'entreprise plutôt qu'un réel restaurant, ma progéniture décidemment perspicace me dit "Ouah dis-donc papa, y a personne ici!". Erreur, quelques tables plus loin, dans le fond, il y a avait un couple de p'tits vieux à une table, et une p'tite vieille toute seule à une autre, d'où les paroles d'à propos aussitôt sorties de la bouche de mon trésor: "Ouah dis-donc papa, y a que des p'tits vieux ici!". Bon, ne voulant pas chercher quelque chose de plus mieux, enfin un vrai resto, genre, avec nappe en tissus et tulipes à vin en cristal de Bohême (ben tiens), nous décidâmes de nous en accommoder. De toute façon il n'y avait rien dans les proches alentours, et l'on était venu pour le musée des TEC, pas pour la becquetance gastronomique. "Ouah dis-donc papa, y a pas de serveur, c'est ouf" me fit remarquer mon loupiot d'amour. Je suis donc allé au comptoir vérifier que le gargotier ne gisait pas dessous (le comptoir), cuité comme un cosaque polonais après la bataille de Waterloo, et dans la négative en profiter pour récupérer une carte. Et bien non, le "derrière du", comme le "au-dessous de" étaient vides. Personne nulle part. Je remarquai de suite le menu posé sur le comptoir, gribouillé de quelques plats classiques et dont certains offraient l'alternative pommes frites (pour la somme de X CzK) ou purée (pour la somme de Y CzK). Ah ben au moins il y a du "guláš" (goulache), youpi, ça devrait faire un heureux ça, le "guláš" (goulache). Et tandis que j'informais mon pirate de galopin que son désir gourmand pouvait être exhaussé pour la troisième fois en deux jours, la serveuse apparut soudainement d'on ne sait où. "Ben voilà madame, nous avons trouvé, donc un "guláš" (goulache) pour mon fils à moi avec un jus de pommes, et une escalope de porc pannée avec option purée et bière pour moi, merci". Et la charmante dame de m'inviter au comptoir afin de régler de suite notre commande et prendre possession des boissons. Allez, tiens, juste pour voir si vous allez le croire, donnez-voir une idée de prix qu'on a payé pour 2 plats et 2 boissons, hum, allez hop... vous n'savez pas? Alors tiendez-vous bien... 162 CzK (5,40 €), c'est pas dingue ça, un "guláš" (goulache) complet, une escalope pas née avec garniture et 2 boissons pour ce prix? Et je peux vous dire que c'était bon, vraiment, même mon polisson de trousse-pet s'en est mis plein sa bedaine grassouillette de "knedlik" imbibés de bon jus de boeuf au paprika doux. Y a juste que quand je suis reviendu avec les boissons et les couverts en aluminium emballés dans une serviette-papier, que j'ai eu droit au "Ouah dis-donc papa, les couverts, ça craint un max dans c'te cambuse ravepou". Mais une fois le repas devant nous, dans ces assiettes défraîchies où l'on ne distinguait même plus la faïence qui pourtant devait s'y trouver lorsque Jésus pris son dernier souper, nous mangeâmes gloutonnement et pas seulement par faim, mais parce que les plats étaient vraiment goûteux. Donc si je peux vous conseiller, et si vous faites abstraction du cadre genre réfectoire d'entreprise, si vous faites abstraction des couverts en aluminium et des assiettes rongées, si vous faites abstraction des p'tits vieux qui rappellent la visite à mémé Amélie dans son hospice les 1er novembre, et si vous faites abstraction d'un service indolent mais somme toute correct, alors vous trouverez dans ce bougre de resto d'"U muzea MHD" des repas savoureux (voire succulents) et un rapport qualité/prix exceptionnel. Et pour ceux, qui comme moi ne s'arrêtent pas seulement aux plats, mais revendiquent également une bière noble, sachez que l'on y tire de la Gambrinus à la pression. Rien à redire, sinon à recommander.
Bon, concernant le musée en lui-même où nous nous sommes rendus après un pipi et un rot, bon, ben comme je disais ci-dessus, oui, à voir, mais personnellement il m'a manqué quelque chose que je ne saurais définir. Alors je ne vais pas vous en parler, du musée parce que d'abord vous pouvez lire ce qui se dit dessus dans les pages Internet, et ensuite parce que j'ai décidé de faire une publi (chais jamais s'il y a un "e" en fin de publi -publie- ou non) courte cette fois-ci afin de répondre à la demande de certains d'entres-vous. Oh puis si, je vais vous donner quelques informations basiques quand même. Premièrement, et c'est remarquable parce que plutôt rare, l'on peut photographier, si si, pour de vrai. Deuxièmement, le prix d'entrée est ridicule: 25 CzK (0,83€) pour les adultes et 10 CzK (0,33€) pour les mouflets. Ca paye à peine les 5 feuilles de PQ dans les toilettes si vous y allez (ah... vous en utilisez plus de 5? ah bon...? Bon! Ben ça paye encore moins alors). Troisièmement, il n'est pas possible de rentrer dans les véhicules, alors c'est fichtrement frustrant parce qu'on ne peut pas jouer au conducteur sur une photo, ni au contrôleur sur l'autre. Quatrièmement, comptez sur une visite de 1:00 à 1:30 maximum si vous ne lisez pas la totalité des documents en Tchèque qui vous parlent des TEC praguois depuis l'invention de la roue en pierre taillée et du caténaire en boyau de mammouth. Et cinquièmement, je vous conseille le retour en vieux tram historique numéro 91. Il quitte le musée toutes les heures (à heure pleine, mais vérifiez les dates et les horaires quand même) et passe par le centre ville. Les contrôleurs, attifés comme au début du XX ème siècle dans des uniformes à grosse toile bourrue, vous poinçonneront vos tickets et feront sonner la cloche drelin-drelin indiquant au conducteur que la dernière p'tite vieille arthrosée s'est enfin péniblement fourrée dans la voiture et qu'il peut démarrer sans risque que l'empotée ne reste suspendue à la tringle d'une main, tambourinant avec sa canne sur la tôle de l'autre, tout en cavalant à côté du wagon comme "Emil Zátopek" à Helsinki en 1952. Ca fait toujours marrer les mignards, je vous le conseille ce tram, et si avec un peu de chance vous rencontrez la précédemment dépeinte empotée, alors c'est la crise de rire garantie. Pis surtout aussi vous ferez la différence d'avec les véhicules d'aujourd'hui, parce que l'autre antique tape-cul va vous tasser les vertèbres gaillardement et vous découvrirez enfin l'apport réel du confort des suspensions dans les transports.
Voici voilà, j'ai dit le principal sur le musée des transports encore moins (en commun, le musée des transports en commun, ou TEC), alors allez-y vous faire votre propre opinion qui est toujours la meilleure, ça ne coûte vraiment rien.
Levé tard comme d'habitude, on s'est dit ben eh... vu que déjà on y va, hein, on va se tenter une gargote d'à côté pas trop loin histoire de s'en remplir copieusement la panse de "knedlik" et de "guláš" (goulache) que mon pépère de bonhomme affectionne tout particulièrement. Pis en regardant sur l'Internet, je vois qu'il y a un resto en plein dedans le musée qui s'appelle "U muzea MHD" (au musée du TEC, ça ne s'invente pas un nom pareillement original). Ben why not, tentons-le-nous, nous disons-nous. Ainsi après approbation et consentement de mon gnafron à moi, nous voici dans le tram en direction de notre destination. Dès l'entrée dans la gargote singulièrement vide, évoquant un réfectoire d'entreprise plutôt qu'un réel restaurant, ma progéniture décidemment perspicace me dit "Ouah dis-donc papa, y a personne ici!". Erreur, quelques tables plus loin, dans le fond, il y a avait un couple de p'tits vieux à une table, et une p'tite vieille toute seule à une autre, d'où les paroles d'à propos aussitôt sorties de la bouche de mon trésor: "Ouah dis-donc papa, y a que des p'tits vieux ici!". Bon, ne voulant pas chercher quelque chose de plus mieux, enfin un vrai resto, genre, avec nappe en tissus et tulipes à vin en cristal de Bohême (ben tiens), nous décidâmes de nous en accommoder. De toute façon il n'y avait rien dans les proches alentours, et l'on était venu pour le musée des TEC, pas pour la becquetance gastronomique. "Ouah dis-donc papa, y a pas de serveur, c'est ouf" me fit remarquer mon loupiot d'amour. Je suis donc allé au comptoir vérifier que le gargotier ne gisait pas dessous (le comptoir), cuité comme un cosaque polonais après la bataille de Waterloo, et dans la négative en profiter pour récupérer une carte. Et bien non, le "derrière du", comme le "au-dessous de" étaient vides. Personne nulle part. Je remarquai de suite le menu posé sur le comptoir, gribouillé de quelques plats classiques et dont certains offraient l'alternative pommes frites (pour la somme de X CzK) ou purée (pour la somme de Y CzK). Ah ben au moins il y a du "guláš" (goulache), youpi, ça devrait faire un heureux ça, le "guláš" (goulache). Et tandis que j'informais mon pirate de galopin que son désir gourmand pouvait être exhaussé pour la troisième fois en deux jours, la serveuse apparut soudainement d'on ne sait où. "Ben voilà madame, nous avons trouvé, donc un "guláš" (goulache) pour mon fils à moi avec un jus de pommes, et une escalope de porc pannée avec option purée et bière pour moi, merci". Et la charmante dame de m'inviter au comptoir afin de régler de suite notre commande et prendre possession des boissons. Allez, tiens, juste pour voir si vous allez le croire, donnez-voir une idée de prix qu'on a payé pour 2 plats et 2 boissons, hum, allez hop... vous n'savez pas? Alors tiendez-vous bien... 162 CzK (5,40 €), c'est pas dingue ça, un "guláš" (goulache) complet, une escalope pas née avec garniture et 2 boissons pour ce prix? Et je peux vous dire que c'était bon, vraiment, même mon polisson de trousse-pet s'en est mis plein sa bedaine grassouillette de "knedlik" imbibés de bon jus de boeuf au paprika doux. Y a juste que quand je suis reviendu avec les boissons et les couverts en aluminium emballés dans une serviette-papier, que j'ai eu droit au "Ouah dis-donc papa, les couverts, ça craint un max dans c'te cambuse ravepou". Mais une fois le repas devant nous, dans ces assiettes défraîchies où l'on ne distinguait même plus la faïence qui pourtant devait s'y trouver lorsque Jésus pris son dernier souper, nous mangeâmes gloutonnement et pas seulement par faim, mais parce que les plats étaient vraiment goûteux. Donc si je peux vous conseiller, et si vous faites abstraction du cadre genre réfectoire d'entreprise, si vous faites abstraction des couverts en aluminium et des assiettes rongées, si vous faites abstraction des p'tits vieux qui rappellent la visite à mémé Amélie dans son hospice les 1er novembre, et si vous faites abstraction d'un service indolent mais somme toute correct, alors vous trouverez dans ce bougre de resto d'"U muzea MHD" des repas savoureux (voire succulents) et un rapport qualité/prix exceptionnel. Et pour ceux, qui comme moi ne s'arrêtent pas seulement aux plats, mais revendiquent également une bière noble, sachez que l'on y tire de la Gambrinus à la pression. Rien à redire, sinon à recommander.
Bon, concernant le musée en lui-même où nous nous sommes rendus après un pipi et un rot, bon, ben comme je disais ci-dessus, oui, à voir, mais personnellement il m'a manqué quelque chose que je ne saurais définir. Alors je ne vais pas vous en parler, du musée parce que d'abord vous pouvez lire ce qui se dit dessus dans les pages Internet, et ensuite parce que j'ai décidé de faire une publi (chais jamais s'il y a un "e" en fin de publi -publie- ou non) courte cette fois-ci afin de répondre à la demande de certains d'entres-vous. Oh puis si, je vais vous donner quelques informations basiques quand même. Premièrement, et c'est remarquable parce que plutôt rare, l'on peut photographier, si si, pour de vrai. Deuxièmement, le prix d'entrée est ridicule: 25 CzK (0,83€) pour les adultes et 10 CzK (0,33€) pour les mouflets. Ca paye à peine les 5 feuilles de PQ dans les toilettes si vous y allez (ah... vous en utilisez plus de 5? ah bon...? Bon! Ben ça paye encore moins alors). Troisièmement, il n'est pas possible de rentrer dans les véhicules, alors c'est fichtrement frustrant parce qu'on ne peut pas jouer au conducteur sur une photo, ni au contrôleur sur l'autre. Quatrièmement, comptez sur une visite de 1:00 à 1:30 maximum si vous ne lisez pas la totalité des documents en Tchèque qui vous parlent des TEC praguois depuis l'invention de la roue en pierre taillée et du caténaire en boyau de mammouth. Et cinquièmement, je vous conseille le retour en vieux tram historique numéro 91. Il quitte le musée toutes les heures (à heure pleine, mais vérifiez les dates et les horaires quand même) et passe par le centre ville. Les contrôleurs, attifés comme au début du XX ème siècle dans des uniformes à grosse toile bourrue, vous poinçonneront vos tickets et feront sonner la cloche drelin-drelin indiquant au conducteur que la dernière p'tite vieille arthrosée s'est enfin péniblement fourrée dans la voiture et qu'il peut démarrer sans risque que l'empotée ne reste suspendue à la tringle d'une main, tambourinant avec sa canne sur la tôle de l'autre, tout en cavalant à côté du wagon comme "Emil Zátopek" à Helsinki en 1952. Ca fait toujours marrer les mignards, je vous le conseille ce tram, et si avec un peu de chance vous rencontrez la précédemment dépeinte empotée, alors c'est la crise de rire garantie. Pis surtout aussi vous ferez la différence d'avec les véhicules d'aujourd'hui, parce que l'autre antique tape-cul va vous tasser les vertèbres gaillardement et vous découvrirez enfin l'apport réel du confort des suspensions dans les transports.
Voici voilà, j'ai dit le principal sur le musée des transports encore moins (en commun, le musée des transports en commun, ou TEC), alors allez-y vous faire votre propre opinion qui est toujours la meilleure, ça ne coûte vraiment rien.
Commentaires