Ville: A savoir avant de venir
Cette publie a été mise à jour en date du 30 avril 2008
C'est ainsi qu'à la suite de nombreuses questions qui m'ont déjà été posées par des personnes désirant se rendre à Prague, je vous livre aujourd'hui, amis lecteurs, touristes, et visiteurs de cette magnifique ville de Prague, quelques recommandations élémentaires afin que votre séjour en République Tchèque ne se transforme pas en concrète désillusion, voire en solide rancoeur envers ce charmant pays et ses délicieux habitants. Evidemment, pour les familiarisés assidus et les vaccinés graves du périple exotique, vous n'y trouverez pas matière à chavirement, mais pour les autres, les néophytes débutants ou les rarement voyageux, cette piqûre (de rappel?) ne peut être que bénéfique. Les rubriques sont au pif, enfin genre que c'est pas classé parce que je savais pas comment classer, donc ce n'est pas dans l'ordre que je ne savais pas lequel.
Signalons donc avant tout, que le Tchèque moyen ("moyen" n'est pas pensé dans le sens "médiocre" mais "commun", c'est à dire courant, ordinaire)... donc le Tchèque moyen n'est pas méchant ni sournois, globalement pas, mais dans la population se trouvent des caractères extrêmement roublards, parfois malhonnêtes voire crapuleux (en particulier avec les touristes) ce qui somme toute ne les distingue pas spécifiquement du reste de la population mondiale. Malheureusement en tant que touriste ("touriste" n'est pas pensé dans le sens "couillon" mais "allochtone", c'est à dire étranger aux moeurs du pays), vous aurez une propension naturelle à attirer cette catégorie de vermine malfaisante telle la châtaigne attire le sanglier, aussi prenez garde, soyez en alerte, mais ne succombez pas pour autant à la psychose de la paranoïa, il ne se cache pas un escroc derrière chaque Tchèque.
Le pays:
La République Tchèque est un pays d'Europe centrale... et puis eh, pourquoi je vous raconte ça, sachant qu'il y a plein de sites Internet qui en parlent plus ou moins bien... alors hop, lisez les... v'là le premier, pis v'là le second. Mais attention, il y a aussi des conneries dedans... donc faites gaffe, triez, et prenez des pincettes à précaution. Sinon en gros et rapidement, ben comme c'est dans l'Union Européenne, une carte d'identité suffit pour viendre, pas de visa, pas de passeport nécessaires. Aucun autre vaccin que ceux que vous avez déjà ne sont demandés, pis si vous n'en avez pas, ben c'est tant pis pour vous, mais vous devriez les faire, sans dec, c'est important. L'électricité fonctionne à 240 volts et les prises ont la même forme que les françaises, donc pas besoin d'adaptateur. Toutes les unités de mesures sont identiques à la France, mètres, grammes, litres, sauf... sauf la bière, mais vous trouverez cette spécificité décrite en détail plus bas, sauf les chaussures, mesure anglaise généralement, mais la française sera comprise, et sauf les soutiens-gorge, les bonnets vont de 1 pour les nichons cerises, puis 2 pour les nichons pommes, 3 pour les nichons melons, 4 pour les nichons de mes copines... enfin vous avez compris, c'est pas de A à Z (encore que je n'ai malheureusement jamais connu quelqu'un avec du Z), mais de 1 à... à "ça laisse rêveur".
Mise à jour du 30 avril 2008
Y en a encore un autre de sympa de site sur la République Tchèque, qui donne des kilomètres de statistiques des plus inattendues.
Sécurité:
Prague est une ville plutôt sûre à faible criminalité, de jour comme de nuit, mais elle regorge de pickpockets extrêmement habilles venus de tous les horizons du monde. Alors faites bigrement attention à tous vos effets, partout, partout et partout. Dans la mesure du possible, et surtout si vous le pouvez, ne prenez que l'argent en espèces nécessaire à votre déplacement journalier, et laissez le reste sur votre lieu de résidence (hôtel, chambre, pension, d'sous d'pont...). Concernant vos pièces d'identités, certains conseillent de faire une photocopie avant de partir en voyage puis de laisser les originaux à l'hôtel. J'ignore s'il est légal de décliner son identité à l'aide d'une photocopie (de mauvaise qualité de surcroît), mais vous pouvez sinon emmener une carte d'identité et un passeport puis laisser l'un à l'hôtel tandis que vous aurez l'autre sur vous. Attention également à vos cartes de crédit, appareils photos et téléphones mobiles, les pickpockets qui sévissent ici sont à la recherche de n'importe quoi, et capables de barboter à votre insu l'élastique de votre slip, quand bien même vous n'en porteriez pas. Si vous mettez des bricoles dans vos fouilles, alors uniquement dans des poches fermées (bouton, fermeture et claire...) ou dans un fourre-trucs obligatoirement fermé que vous ne quitterez pas des yeux, sous aucun prétexte, en particulier lorsque quelqu'un vous interpellera (le coup le plus classique de vol à la tire). Ne posez pas votre veste sur le dossier de votre chaise si vous avez quelque chose dans les profondes, n'accrochez jamais vos sacs sur vos dossiers de chaise (ou alors accrochez fermement la sangle au dossier et gardez le sac visible à l'oeil), ne posez pas vos objets de valeurs (bijoux de famille par exemple) sur une table en terrasse, et ne portez pas votre porteflouze (mais votre peigne) dans la poche arrière de votre jean.
Monnaie, argent et cartes:
En République Tchèque, la monnaie est la couronne (tchèque, officiellement CzK mais souvent abrégée Kč) qui se compose de 100 hellers ("halíř"). Oubliez les hellers, ils ne valent rien, ils sont très moches, et leur utilisation pratique est extrêmement limitée. En effet, seules les pièces de 50 hellers (soit 1/2 couronne) ont cours, et bien que les prix unitaires soient encore affichés avec des dixièmes de couronnes, le montant total sera arrondi à la demi couronne (X couronnes ou X,50 couronnes, mais jamais X,20 ou X,60). A l'heure où j'écris, le taux de change est d'approximativement 1 euro (EUR) pour 30 couronnes tchèques.
Mise à jour du 30 avril 2008
Les boules pour vous, parce qu'aujourd'hui, on est à 1 € pour seulement 25 couronnes tchèques, et l'on se demande jusqu'où ça s'arrêtera.
La CzK n'est pas convertible (je n'ai jamais encore vu) en dehors de la République, alors vous avez 2 options pour vous en procurer sur place. Soit vous en retirez avec votre carte auprès d'un guichet bancaire à l'aéroport, au centre ville... et c'est selon moi la meilleure option, soit vous changez des EUR en espèces dans un guichet d'une banque quelconque ou au pire, si vraiment vous ne pouvez pas faire autrement, si vous n'avez 'ritablement pas le choix, à votre hôtel mais vérifiez bien le taux au moins 2 fois. Je déconseille vivement les kiosques de change qui pullulent au centre ville. En effet, et bien que le taux affiché soit souvent alléchant, vous ferez assurément les frais d'une fumisterie bien rodée dont bon nombre d'habiles dégourdis furent victimes avant vous (affichage du taux d'achat et non de vente des CzK, commission fumeuse, retenue non précisée...). Quant aux "dealers" dans la rue, courrez, fuyez, et dénoncez-les prestement aux autorités si vous ne les avez pas abattus sur place.
Autre point important concernant le grisbi en Tchéquie, la plupart, sinon la majorité des commerçants ont une horreur panique des grosses coupures (2000 et 5000 CzK). Malheureusement les ATM (ou GAB en Français, Gaspilleur Ahurissant de Biftons) ne distribuent que ça, du grisbi de 1000 CzK (quand vous avez de la chance), ou de 2000 CzK (le plus souvent, mais pas de 5000 CzK rassurez-vous). Or souvent, lorsque vous lui présenterez une coupure de plus de 1000 CzK, l'accort boutiquier vous jettera à la figure un laconique "je n'ai pas de monnaie" (ce qui peut être vrai, comme faux) et vous enverra voir ailleurs, aussi je vous conseille vivement de vous débarrasser rapidement des gros imprimés auprès d'établissements "à haut chiffre d'affaire", genre grand magasin, restaurants gastronomiques, claques nombreux, recette locale des impôts...
La plupart des cartes classiques sont acceptées, Visa, Euro/MasterCard... mais attention, pas partout. Bien qu'à Prague vous n'aurez pas trop de problèmes avec les cartes, en dehors, ce sera une autre paire dimanche. Et même à Prague, je vous conseille vivement de demander systématiquement si l'établissement accepte le paiement par carte, en particulier dans les restaurants, car même si l'autocollant "cards welcome" est affiché sur la porte, cela ne signifie aucunement que le cabaretier consentira à vous la prendre (la machine est en panne, ils ne prennent pas "ce" type de carte, j'ai plus de papier pour le ticket...).
Langue:
Alors pour ceux qui ne le sauraient pas encore, en République Tchèque on parle le Tchèque, ben ouais. Pour vous autres, francophones, si vous n'avez pas une maîtrise correcte d'une autre langue slave apparentée (Russe, Polonais, Serbo-croate, Sorabe...) alors vous n'avez malheureusement aucune chance de comprendre quoi que ce soit. Mais rassurez-vous, car en dehors du Tchèque, on parle aussi beaucoup Slovaque à Prague. Ah bon, ça vous aide pas? Bon alors généralement aussi Anglais, ensuite Allemand, puis Russe, mais plus rarement Français, Italien ou Espagnol bien que ça progresse doucettement... Pis si vous ne parlez que Français, alors vous êtes vraiment mal barrés (et pas qu'en Tchéquie). Parlez lentement, avec les mains et le sourire, et généralement les gens feront un effort pour vous comprendre.
Les gens, justement:
Ils sont généralement sympathiques et serviables lorsqu'on leur demande quelque chose dans la rue. Exception toutefois, les serveurs (veuses) des cafés, bars, restaurants, et piceries... L'air renfrogné, l'attitude pédante, la condescendante suffisance, sont malheureusement fréquents. Pas toujours, heureusement, mais souvent, et beaucoup plus souvent qu'en France. Donc ne vous étonnez pas d'un accueil froidement austère, j'ai bien peur que cela ne vous arrive souvent. Maintenant rassurez-vous, ce n'est pas personnel ni propre à vous, chaque touriste (voire même résident) y a droit. En contrepartie, je vous invite fortement à adapter votre pourboire en conséquence, ainsi qu'à circonstancier les motifs de votre contrariété auprès du déplaisant personnel. Bien fait, na!
Téléphone mobile:
A l'inverse de la France où la téléphonie mobile coûte la peau des nouilles, ici en République Tchèque, elle est non seulement bon marché (ou tout au moins meilleur marché) et sans conteste plus performante. Vous pouvez vous procurer sur place, donc ici en Tchéquie, une carte SIM que vous mettrez dans votre téléphone mobile français. S'il est verrouillé par votre fumier d'opérateur (c'est chose usuelle), pas de problème, il peut être facilement débloqué ici pour 200 CzK (6,67 euros) et ça vous servira même en France, si jamais vous souhaitez changer de fumier d'opérateur et garder votre téléphone. Comme c'est le cas en France, il existe ici 3 opérateurs sur le territoire national. Personnellement j'ai opté pour T-Mobile pour des raisons de coûts et de simplicité. Notez bien que chaque opérateur a ses avantages et ses inconvénients, comme partout, aussi je ne voudrais aucunement vous influencer dans votre choix éventuel, cependant comparez bien, car les tarifs et les services (en particulier vers/de l'étranger) sont parfois bougrement différents. Bref, chez T-Mobile en Mai 2005, pour 100 CzK (3,33 euros), j'ai payé 50% de carte SIM, et reçu 50% de crédit. Je peux recharger cette carte SIM à volonté en fonction de mon besoin (minimum 200 CzK = 6,67 euros), soit à un guichet automatique bancaire (GAB), soit dans un magasin de l'opérateur, soit à l'aide d'une carte de rechargement disponible dans n'importe quel bon kiosque/tabac/presse (sans parler d'Internet, mobile banking...). Le crédit est valable un an (oui oui, un an complet, et pas les 15 débiles jours chez ces fumiers d'opérateurs français) après la date de la dernière recharge (si vous avez l'intention de revenir d'ici là :-) et ce crédit peut être utilisé à l'étranger (mais ça part très vite, ben ouais, c'est pas les même tarifs). Cette solution est indéniablement moins chère que de téléphoner en Tchéquie à l'aide de votre carte SIM française. Sinon ici, on utilise tout particulièrement les SMS compte tenu de la différence de prix par rapport aux appels, mais même les faignants du pouce et adaptes du verbiage y trouveront leur compte pour peu qu'ils se modèrent un peu.
Ah vouis, et maintenant la cerise sur le chapeau: pour peu que vous souhaitiez quand même et malgré tout utiliser votre carte SIM française ici en Tchéquie (pour les furieux, il y en a, je le sais), alors sachez que ces fumiers d'opérateurs français (mais peut être que les autres aussi) ont "bridé" votre utilisation par des accords commerciaux à la con avec certains opérateurs locaux, c'est à dire que vous ne pourrez pas utiliser n'importe quel opérateur local. Je m'explique, lorsque vous arrivez dans un pays étranger quelconque, votre mobile va rechercher automatiquement les réseaux disponibles et normalement se connecter tout seul sur celui (de réseau) qui émet le signal le plus fort à l'endroit où vous vous trouvez. C'est ainsi que vous avez sûrement remarqué qu'en dehors de la France (pour ceux qui voyagent), votre mobile change de réseau comme bon lui semble (en fonction de la puissance du signal). Ben oui, mais si votre fumier d'opérateur français n'a pas d'accord commercial avec l'opérateur local, alors vous n'avez aucune chance de passer le moindre coup de fil (SMS? chais pas). Et paf! Ainsi lorsque j'avais encore mon forfait Orange (fumiers), ben je ne pouvais l'utiliser qu'avec et seulement T-Mobile ici en République Tchèque. Et les autres? Ben keud, nada, bernique et peau de zébie. Donc hop, téléphone en main, menu, paramètres de connexion du téléphone, choix du réseau = manuel... pis après recherche, sélection de l'opérateur qui va bien. Puis là ça marche. Sauf qu'évidemment, quand vous rentrez en France, ben faut pas oublier de le remettre sur automatique parce que sinon forcement, il ne retrouvera jamais votre fumier d'opérateur originel, ben non. Alors j'entends déjà le lecteur perspicace, et qui a suivi jusque là, me demander "et comment qu'on sait avec lequel opérateur on peut téléphoner de l'étranger?". Ah ben voilà une question qu'elle est bonne, ben là, soit vous vous renseignez auprès de votre fumier d'opérateur en France, avant de partir, ou alors une fois sur place dans l'étranger que vous allez dedans, ben vous les essayez tous en manuel, un par un, pas le choix. Et dernière information qui a quand même son importance, si vous avez Orange (ce fumier, mais peut être pareil avec les 2 autres), n'espérez pas appeler un autre pays que la France ou celui dans lequel vous vous trouvez, car c'est (selon ce fumier d'Orange) tout à fait impossible. Genre si vous voulez appeler de Tchéquie tata Germaine en Belgique, ben avec Orange (quel fumier) c'est pas possible, voilà, sachez-le. Enfin vous pouvez toujours essayer de lui envoyer un SMS, qui sait?
Taxi:
Alors les taxis, c'est à éviter comme la peste noire sur la gangrène d'un lépreux, indécente escroquerie quasiment garantie. Et si vous ne parlez pas Tchèque de surcroît, avec des têtes de touristes ("touristes" n'est pas pensé dans le sens "couillons" mais "allochtones", c'est à dire étrangers aux moeurs du pays), alors là, pauvres gens, fouyouyouye... Enfin si toutefois vous en avez besoin, demandez toujours le prix avant de monter dedans. Et je vous ai aussi trouvé, comme ça, un site qui présente quelques exemples de prix.
Mise à jour du 30 avril 2008
Alors concernant les taxis, la situation s'est améliorée. Je n'irais pas jusqu'à dire nettement améliorée, mais améliorée quand même. Il m'arrive dorénavant de prendre un taxi vers (ou de) l'aéroport, et le tarif a toujours été correct (Aéroport - Malá Strana: 500 CzK, plus ou moins 10%).
Transports en commun:
C'est vraiment la meilleure solution, après la marche à pieds. Tiens, et vu qu'on en parle, ça c'est un truc qui m'a souvent interpellé dans ma caboche de curieux. Pourquoi dit-on "la marche à pieds"? Est-ce qu'on peut seulement "marcher" autrement qu'à "pieds"? Parce que la "marche", c'est "l'action de marcher", et "marcher", c'est "aller d'un endroit vers un autre en faisant une suite de pas à une cadence modérée", donc qui dit "pas", dit "pieds", non? Enfin chais pas, mais c'est comme "monter en haut"? Bref si quelqu'un a une explication de la "marche à pieds", merci de bien vouloir m'instruire. Bon, revenons aux transports en commun, et donc ben là, je vous renvoie à une de mes précédentes publications (particulièrement bien faite par ailleurs, comme toutes mes publies) où je vous dis tout sur les transports en commun.
Parking au centre ville:
Ben oui, ça arrive, hein, on ne peut pas toujours être totalement infaillible et sans faute... Bon ok, j'ai oublié de vous parler des parkings au centre ville dans ma publie sur les transports en commun. Alors voilà, je vous ai trouvé 2 sites (le premier et le deuxième) où que vous pouvez réserver par avance, par Internet et par carte de crédit, par exemple, et il y en a aussi d'autres, mais je vous le dis de suite, c'est cher...Plus cher que les P+R (Park & Ride) qui, en plus, se trouvent partout autour de Prague.
Dans les restaurants, la boisson:
Concernant le vin, rouge ou blanc, je ne peux pas vraiment vous en parler car je ne suis pas vraiment amateur/connaisseur, mais ce que j'ai vraiment pu goûter (en vinasse) ne m'a pas vraiment laissé un souvenir exceptionnel, sans plus, parfois buvable, mais généralement pas trop, mais comme dit, chuis ni vraiment amateur ni vraiment connaisseur. Enfin si vous êtes accros du pichtogorme, allez-y, essayez, au prix qu'il coûte vous ne risquez pas grand chose. Par contre ici on a de la bière, et attention, mais vous le savez déjà sans doute, de la bière exce(llente+ptionnelle). Je ne vais pas ici développer d'avantage l'excellence de la bière tchèque, lisez mes autres publies, tout est dedans. Par contre, sachez que d'un point de vue pratique et technique, la bière en Tchéquie est annoncée en degrés Balling (ou plato, presque pareil vous allez voir, c'est histoire de chipoter) et non d'alcool par unité de volume comme en France. Pour les néophytes, lors de la fabrication de la bière, une des étapes consiste à débarrasser le malt des parties insolubles (bouts de souris, blattes, cafards et cancrelats, vieux chewing-gum, rouille des cuves...) au travers d'un filtre. La densité du liquide sucré (moût) qui sort de la cuve est ensuite minutieusement contrôlée, puisque c'est ce sucre fermentescible (transformé par la suite) qui déterminera le taux d’alcool. Et donc cette densité se mesure en nombre de grammes d’extrait pour 100 grammes de solution, soit mesuré à 20°C = degrés plato, soit à 17,5°C = degrés Balling. Ainsi une "Prazdroj" à 12 degrés Balling contient 120 grammes de sucre fermentescible par litre de moût mesuré à 17,5°C, lequel sucre sera transformé après fermentation en quelques 4,5 degrés d'alcool/volume. Tandis qu'une "Gambrinus" à 10 degrés Balling contient 100 grammes de sucre fermentescible par litre de moût mesuré à 17,5°C, lequel sucre sera transformé après fermentation en quelques 3,8 degrés d'alcool/volume. Z'avez des questions?
Dans les restaurants, les plats:
Apres le liquide, passons au solide. En terme de diversité vous trouverez de tout, du Chinois, du Grec, du Brésilien, du Franchouillard, du Mexicain, du Rital, du Mac Donald, du végé t'as rien... par contre très peu de Nord-Africain, et je peux vous dire qu'un bon cou'cou' de tuni' ou un bon tas d'jean commencent à me manquer grave. Si jamais vous en découvrez/connaissez dans Prague, faites-moi savoir s'iouplait...
En dehors des restos spécialisés dedans (Brésiliens surtout), évitez la viande de boeuf (steak, entrecôte, faux-filet, onglet...), ils ne savent ni la couper (mais ça c'est de la faute des bouchers), encore moins la cuire, puis elle est chère. Déception garantie. Seules exceptions, les spécialités locales ("guláš", "svíčková"...) et les steak-tartare, ça ils savent les faire (plus ou moins) et encore, souvent la viande du tartare manque de "muscle" (viande rouge, et pas des restes de bout de gratté de l'os de la bête) et les sauces sont absentes (Worcester et moutarde de pigeon, principalement).
Les volailles, ben vouais, mais bon, hein... pas tous les jours quand même? Ben si, pas d'bol, parce que compte tenu du faible prix de l'emplumé, vous en verrez souvent dans les menus, mais curiosité locale, les prix seront identiques à ceux d'autres viandes (en dehors du boeuf, encore plus cher). Alors oui, de temps en temps, why not, mais personnellement je suis dégoûté du goulache à la dinde, invention singulièrement récente et qui a valu à son inventeur la médaille posthume du "plus grand crétin gastronomique de l'univers", dégoûté du poulet "à la canard", véridique, existe aussi en variante "à la faisan", et dégoûté des "Gordon blue" (lire "gordone blou") de pintade, encore une invention du précédent sombre crétin interplanétaire qui ne maîtrisait pas plus l'art culinaire que les langues vivantes, car le "Gordon blue" n'est rien d'autre que notre "cordon bleu", à pouffer de rire, si si.
Le porc, c'est vraiment là où vous trouverez votre bonheur. Il est délicieux en République Tchèque, et au moins cette viande là ils savent la cuire, et bien. Essayez les superbes côtes de porc grillées (natures ou fumées), les poitrines tendres (pareil, natures ou fumées), les genoux à la bière (attention, réservé aux gros mangeurs car c'est souvent le genou jusqu'au jarret soit quelques 500gr à 1kg la pièce avec l'os), les différents rôtis, avec épinards, choux, et knedliks... hum... "y a bon Banania!". Alors je sais, ok, certains d'entres-vous ne peuvent pas manger du porc, encore. Bon, désolé, ben chais pas, que voulez-vous, tant pis, essayez aut'chose, jambon-purée, genre?
Alors un conseil, hein (alors hein, conseil, un), préférez les spécialités tchèques. Et pareil, vous mangerez nettement mieux un bon plat du jour local qu'une imitation ratée et onéreuse de spécialité française ou italienne. Attention aux plats "classiques" (viande + accompagnement), généralement les viandes sont affichées sur les menus sans leur accompagnement, à choisir parmi croquettes, frites, PDT sous toute forme, riz (bôf), pain (ouais!), knedlik... et à rajouter dans le prix. Vous n'aurez que rarement un réel choix de légumes, genre haricots vapeur (c'est du bonheur), jardinière (comme hier), carottes Vichy (oh oui, oh oui), courgettes (c'est chouette)... et les salades (fades) sont à 99,7% des cas composées de 65% de poivrons (c'est con), 15% de tomates (poil aux pattes), 15% de concombre (?!), 4% de laitue amère (d'alors) et 1% d'indéterminé indiscernable, au choix parmi mégot de cigarette, mouche et vermine, cheveux et poils, voire glaviot du gargotier si vous êtes allés ronchonner et que le plat est retourné en cuisine (je plaisante, enfin qu'à moitié...). Bon, et ça fait combien tout ça en degrés Balling?
Ah pis les desserts, pour les gourmands, "ben vouis alors, et les desserts?" (pour les gourmands). Ben chais pas, les desserts chais pas quoi vous dire d'abord parce que je ne suis pas vraiment amateur/connaisseur (j'aime pas le sucre ni le sucré) pis de ce fait je n'ai pas goûté grand-chose, alors difficile de vous dire. Essayez, tentez-les, vous verrez bien, hein!
Mise à jour du 30 avril 2008
Je ne tiens pas à jour une publie sur les restaus parce que chuis pas Michelin, mais surtout parce que c'est hyper versatile (inconstant), c'est souvent source de déception (j'aime pas être déçu) et c'est parfois hyper cher (la bonne bouffe). Ceci-dit, je vous ai trouvé le blog d'un véritable amateur culinaire à Prague, et malgré qu'il soit zétazunien (européanisé rassurez-vous) il en a fait une bonne paire de restaus dans la ville. Suivez ses conseils...
Dans les restaurants, le couvert:
Alors parfois, et de plus en plus souvent, l'on vous rajoutera quelques couronnes (tchèques) pour cette méphistophélique et perverse invention que l'on appelle le couvert. "Pas besoin" diront les petits mariols, on mangera avec les mains... Oui, mais non, parce ce que ce qu'on appel "couvert" ici, comme ailleurs sans doute (enfin en Italie c'est sûr), ce sont les extras, à savoir ketchup, moutarde, mayonnaise, pain... Personnellement je considère que c'est du vol manifeste, total et caractérisé car le pain est de toute façon facturé à part, sous la rubrique "pain" (ben tiens?) sur le ticket, et ensuite mettre du ketchup ou de la mayonnaise sur du goulache ne viendrait même pas à l'esprit de la plus sotte des andouilles. Ben oui, mais on vous facturera ce "service" quand même entre 10 et 20 CzK. Bon, alors sachez-le. Ah oui, et au delà de 20 CzK, assenez vigoureusement votre poing sur l'oeil du loufiat après avoir énergiquement remonté votre genou dans son entrejambe. Au cas où il manifesterait comme un étonnement, voire une contrariété, expliquez-lui tout naturellement qu'il s'agit d'une antique coutume de votre pays destinée à remercier chaleureusement l'obligeant restaurateur pour la qualité de son accueil. Il comprendra.
Mise à jour du 30 avril 2008
Les malheureuses 10 CzK de "couvert" susmentionnées sont aujourd'hui de l'histoire ancienne. Considérez plutôt, 30 CzK voire au-delà. Eh oui braves gens, nous vivons une période faste d'augmentation rapide du niveau de vie... des restaurateurs.
Dans les restaurants, l'addition:
Dans de nombreux restaurants encore, l'on vous gribouillera votre commande sur un bout de papier posé sur le coin de votre table, pis au moment de la douloureuse, le garçon vous additionnera les traits, les croix, les X et les Y sur ce modeste billet que vous pourrez conserver et encadrer à votre retour en souvenir de cet admirable voyage. Vous ne recevrez pas de ticket de caisse, mais rassurez-vous, c'est sans risque car vous aurez toujours le contrôle du billet, ainsi difficile de vous y inscrire quelque chose que vous n'aurez pas consommé. Cependant attention avant de demander l'addition, qu'il s'agisse du bout de papier ou d'un ticket de caisse, faites un rapide calcul de ce que vous avez consommé car les garçons ont une déplaisante et fréquente tendance à se tromper dans leur calcul, et tout particulièrement avec les touristes (rappel: "touriste" n'est pas pensé dans le sens "couillon" mais "allochtone", c'est à dire étranger aux moeurs du pays). En cas de désaccord, demandez-lui le détail circonstancié et dans le cas où il afficherait comme une exaspération, n'hésitez pas à lui présenter l'antique coutume de votre pays évoquée au paragraphe précédent et destinée à remercier chaleureusement l'obligeant restaurateur pour la qualité de son accueil.
Dans les restaurants, le service:
Signalons que certains établissements pratiquent encore la séparation des tâches, c'est à dire qu'ils disposent de personnel spécifique à chaque activité. Ainsi vous rencontrerez le loufiat "que désirez-vous boire?", le loufiat "que désirez-vous manger?", le loufiat "vous avez demandé l'addition" et le loufiat "c'est pour l'pissoir ou l'isoloir". Signalons que ce dernier loufiat est généralement une dame âgée (mais pas forcément) communément appelée ici "hajzlbába" (littéralement "la vieille des chiottes"), et dont la fonction ne vous est certainement pas inconnue. Cependant ici, en République Tchèque, elle est parfois nantie d'une activité supplémentaire et probablement déroutante pour l'occidental que vous êtes: elle dispense le papier à Q (hygiénique). Aussi en cas de besoin, dans le sens "gros" (besoin), commission, n'essayez pas de la roublarder (par cupidité ou par pudeur) et payez la somme demandée pour l'isoloir car ce dernier n'est aucunement pourvu du matériel indispensable à vous éviter un embarras certain. Notez également qu'elle ne se contente pas de dispenser l'indispensable papier, mais de surcroît elle en surveille rigoureusement la consommation, c'est à dire que pour la somme réclamée, vous serez gratifiés d'une quantité limitée et globalement insuffisante de feuilles d'une dimension standard. Aussi je vous invite vivement à en solliciter plus, quitte à vous fendre de quelques couronnes supplémentaires, car ce n'est rien en comparaison de l'emmerdement (littéralement) dans lequel vous risquez inconséquemment de vous retrouver si les dites feuilles venaient inopportunément à manquer.
Mise à jour du 30 avril 2008
A plus "hajzlbába", disparue à tout jamais. Mais ce n'est pas pour autant que vous aurez plus (+) de papier Q dans les toilettes, il arrive fréquemment à manquer. Autre évolution autrement plus effroyable: les chiottes ne ferment souvent pas à clé. C'est volontaire, et c'est sensé décourager les toxicos de venir se piquer la ruche dans le restau. C'est totalement con comme raisonnement parce que pour 1 toxico qui vient se shooter 1 fois par an, ilsfont chier... empêche de... 1000 clients. En ce qui me concerne c'est gravement handicapant parce que j'aime bien faire en paix, la porte fermée, mais c'est comme ça, vous n'y changerez rien.
Généralement, et chose assez surprenante, les toilettes sont propres, voire très propre. Et pas seulement lorsque "hajzlbába" en garde l'accès et la décence. Non, même quand les goguenots sont libres de droit d'entrée, ils sont souvent nickels, contrairement à Bruxelles par exemple où j'ai vu (et même souvent) les plus immondes exemples de ce que les lois de l'Union Européenne sont supposées proscrire, dingue, j'adore cette ville mais les chiottes, parfois, sans dec les Belges, merde quoi! Pis souvent dans les aisances à Prague, vous trouverez tout le confort qui va bien, savon liquide, eau chaude, et comble de perfection, des serviettes en papier, plutôt que ces débiles sèches mains totalement inefficaces lorsque seulement ils sont en fonction. Alors tiens, et vu qu'on en parle, ça c'est un truc qui m'agace à l'urticaire, les débiles sèches mains totalement inefficaces, vous savez, la catégorie "qui souffle comme un tubard atteint de pneumopathie obstructive et amputé d'un poumon après un carcinome bronchique remarquable". Ca me donne des envies de meurtre quand je pense qu'un sombre crétin à pu concevoir cet étron foireux, qu'un stupide industriel le fabrique, et qu'un imbécile de tenancier, dernier maillon de cette chaîne d'ineptes abrutis et principal (ir)responsable, ait pu seulement l'acquérir. Bref, ici vous trouverez donc plus souvent des serviettes en papier avec un distributeurtoujours plein...
Mise à jour du 30 avril 2008
...souvent plein. Comme le papier Q, la femme de ménage remplit tout le matin (c'est son boulot), mais y a personne pour recharger les munitions lorsqu'elles viennent à manquer en cours de bataille (fin de journée/soirée).
Encore un point important, les loufiats affectés à une tâche ne sont évidemment pas en mesure d'en remplir une autre. Il est ainsi inutile d'insister lourdement auprès du loufiat "que désirez-vous boire?" pour payer l'addition. Dans le meilleur des cas il transmettra votre demande au loufiat concerné, mais la plupart du temps, il se contentera de vous informer laconiquement (et en Tchèque) "auprès de mon collègue". Repérez donc rapidement et dès votre arrivée, les divers loufiats ainsi que leurs fonctions respectives, mais sachez également que la séparation n'est parfois pas des plus nettes car certains loufiats (mais après des années d'intense entraînement et de multiples expériences) cumulent plusieurs fonctions (sauf celle du "c'est pour l'pissoir ou l'isoloir" qui est spécifique pour d'évidentes raisons d'hygiène).
Dans les restaurants, le pourboire:
En République Tchèque, les prix dans les restaurants sont TTC, aussi ne payez rien en dehors de l'addition et du pourliche, aucun service, aucune surcharge, rien qui n'ai été mentionné ou affiché auparavant. Il arrive parfois qu'un p'tit vieux embellisse sa chétive retraite en jouant du piano à bretelles dans un coin de la salle. N'hésitez pas à lui glisser quelques couronnes sous le chapeau si votre bonté de coeur vous en dit. Toutefois dans certains établissements indélicats, les bons offices du grand-père vous seront automatiquement facturés, alors je laisse à votre propre appréciation l'opportunité d'une rallonge. Sinon il est d'usage... ou disons plus justement "il était d'usage" de laisser un pourboire, mais ce n'est ni une obligation, encore moins un conseil si le service est déplaisant (et ça arrive souvent, je vous préviens d'avance). Généralement on arrondit (arrondissait) 10% à la dizaine supérieure (135+14 vers 150, 243+24 vers 270), cependant les prix et la TVA ayant augmenté (inversement à la qualité du service), bon nombre de citoyens se contentent (au mieux) d'arrondir à la cinquaine supérieure (131 vers 135, 248 vers 250) et ce, quel que soit le montant de la douloureuse. A vous de voir, hein, selon votre propre satisfaction, cependant ne laissez en aucun cas plus de 100 CzK (3,33 EU) quelle que soit l'addition, il s'agit d'un "pourboire", et non pas d'un "pour manger et dormir". Et ce n'est de surcroît pas un service à rendre à la population locale qui voit grâce au (à cause du?) tourisme les prix des restaurants flamber indécemment dans certains quartiers.
Mise à jour du 30 avril 2008
Juste pour réaffirmer que bon, concernant le pourboire, avec l'augmentation de la recrue d'essence et l'aggravation de la perte du pourboire d'achat, ben du pourliche, il n'en reste vraiment plus bézef, et que bon nombre de mes accointances ont barré d'un trait noir cette coutume d'antan.
Les restaurants, comment choisir:
Alors là, braves gens, que vous dire... Les prix des restaurants sont divers et variés, des moins chers (et généralement les meilleurs selon moi) mais malheureusement souvent en dehors de la zone touristique, jusqu'aux plus chers (où le prix n'est absolument pas en rapport avec la qualité des plats). Et de grâce, ne vous engouffrez pas dans la sotte réflexion du touriste ("touriste" dans le cas présent est clairement pensé dans le sens "couillon" et non "allochtone"), "mais tu te rends compte Edouard, c'est fichtrement moins cher que chez nous!". Quand bien même en France, un plat à 15 EUR représente aujourd'hui un standard, ici en République Tchèque, manger pour 450 CzK (Mise à jour du 30 avril 2008: 375 CzK, mais cela ne change rien à ce qui suit...) ne viendrait à l'esprit de l'autochtone que dans un cadre radicalement exceptionnel. Pouvoir d'achat, salaire moyen, imposition directe et indirecte, charges et revenus sociaux, qualité et coup (coût?) de la vie... bref, je ne vais pas vous exposer tous les détails de la raison du pourquoi des comment, mais sachez qu'en moyenne, aujourd'hui, vous pouvez manger remarquablement pour moins de 200 CzK (6,67 EUR, Mise à jour du 30 avril 2008: 8 €) dans un restaurant à Prague et en plein centre, ce qui est pratiquement impensable en France, et dites-le moi si je me fourre-doigt (fourvoie) dans l'oeil.
Ici, un bon rapport qualité/prix se mesure fréquemment au prix de la bière, en l'occurrence 50cl d'une 12 degrés Balling "Pilsner Urquell" ou "Budweiser". Ainsi à 25 CzK le demi-litre (0,83 EUR), restaurant des plus raisonnables (Mise à jour du 30 avril 2008: 30 CzK ou 1,2 €), jusqu'à 30 CzK (1 EUR) dans la norme pour le centre de Prague (Mise à jour du 30 avril 2008: 40 CzK ou 1,6 €), environ 35 CzK (1,17 EUR) dans la norme de la zone touristique (Mise à jour du 30 avril 2008: 50 CzK ou 2 €), et au delà de 40 CzK (1,33 EUR), passez votre chemin (Mise à jour du 30 avril 2008: 60 CzK ou 2,4 €), vous n'y perdrez pas au change car les restaurants sont nombreux. Ne vous laissez pas emberlificoter par les rabatteurs qui pullulent devant les restaurants du centre-ville, n'hésitez pas à regarder la carte, épluchez-la et lisez entre les lignes, mais sachez refuser. Et dans la série restreinte des restaurants à (sensiblement) plus de 200 CzK, je vous livre 2 merveilles qui réclament assurément une visite car ils sont tout simplement fabuleux, tant sur le plan gastronomique (surtout le premier) qu'au niveau du décor (surtout le second). Je m'y suis bien évidemment restauré (plusieurs fois) dans le cadre d'événements exceptionnels (sur invitation de bienfaiteurs parmi miennes et nobles fréquentations, je vous rassure, ce n'est pas moi qui ai financé), et c'est ce qui me permet aujourd'hui de vous recommander vivement ces établissements exclusifs.
Mise à jour du 30 avril 2008
Je n'y suis pas retourné depuis plus d'un an, ni dans l'un, ni dans l'autre, parce que l'un dans l'autre, avec l'augmentation de la recrue d'essence et l'aggravation de la perte du pourboire d'achat, même mes nobles fréquentations restreignent leurs dépenses superflues. Ca fout les boules...
Les restaurants, coutumes:
Et donc si vous ne voulez pas passer pour le plus primitif pignouf malappris fraîchement descendu de son arbre de muflerie, non seulement auprès de Madame la baronne Nadine, mais aussi auprès de la population tchèque, je vous invite à prendre connaissance de ces quelques règles élémentaires mais fondamentales du "savoir-vivre à table" en République Tchèque. Ca semble parfois totalement aberrant d'avoir à préciser des évidences, aussi je présente par avance mes excuses aux individus urbains et courtois, mais croyez-moi, à voir le comportement fruste de plus en plus fréquent de certains maroufles sans doute élevés sur le fumier de l'ignorance, je me sens dans le devoir de composer ces quelques lignes. Et croyez-moi, je ne suis pas plus à cheval sur les principes que je ne suis défenseur du protocole aristocratique, mais il est un minimum de civilité et de convenance à observer par respect du semblable.
Comme déjà précisé auparavant dans l'une de mes publies, il est fréquent de s'asseoir à la table d'un connu (ou d'inconnus), mais la bienséance souhaite que l'on demande la permission. N'hésitez donc pas à montrer vos dents blanches au travers d'un large sourire, pointer du doigts les emplacements libres convoités, et bafouiller quelque chose même d'incompréhensible puisque le tintamarre ambiant couvrira vos propos, et qu'ensuite vos intentions seront prestement comprises pour peu que votre gestuelle ait été suffisamment explicite. A l'inverse, n'hésitez pas à faire les gros yeux dans le cas où vous seriez les premiers occupants d'une grande table, et que des mufles effrontés venaient à poser impudemment leurs grosses fiâsses sur votre territoire tout en ignorant votre présence et en espérant que vous n'objectiez. Si de surcroît "les mufles" est tout seul, qu'il est malingre, chétif, ou encore mieux, estropié, n'hésitez pas à le dérouiller physiquement à grand coups de mornifles, torgnoles et cendriers en verre épais que vous trouverez sur chaque table.
A supposer que vous partagiez une table avec d'autres personnes et que vous ayez l'intention d'allumer une cigarette (un cigare de surcroît), il est d'usage de demander si la fumée ne les dérange pas, en particulier lorsque les dits individus se restaurent. Cependant si "d'autres personnes" est tout seul, qu'il est malingre, chétif, ou encore mieux, estropié, alors cette convenance ne s'applique pas, bien au contraire, n'hésitez pas (toute la famille) à allumer le plus gros cigare possible (même si vous ne fumez pas, demandez au loufiat ce qu'ils vendent) afin de lui souffler dans l'assiette les âcres exhalaisons. Vous ne trouverez que peu d'emplacements non-fumeur dans les établissements Tchèques. Bien qu'il en existe de plus en plus, comme en France, ils sont réservés à ceux qui disposent du luxe de la surface, voire de la séparation. Par contre, bon nombre de restaurants (et pas seulement les hauts de gamme) interdisent de fumer à l'heure du déjeuner (horaires très variables, généralement entre 11h et 14h), mais pas du dîner.
Lorsque vous êtes en train de manger et que vous devez poser vos couverts (assiette pleine), reposez-les sur votre assiette (et non sur la nappe), la fourchette à 8h les dents sur l'assiette, le couteau à 4h au tiers dans l'assiette. Lorsque vous avez terminé de manger, si vous posez vos 2 couverts dans l'assiette à 4h le loufiat débarrassera, si vous les posez dans l'assiette croisés à 4h et 8h, il n'y touchera pas. Il est de coutume dans les restaurants de débarrasser au plus vite, alors ne soyez pas surpris si l'on vous arrache littéralement l'assiette des mains pour peu que vous ayez posez malencontreusement vos couverts comme indiqué ci-dessus. Si vous êtes à la bière, et une fois votre verre vide, il est également coutume de vous en apporter une autre (bière) sans pratiquement vous posez la question car il vous appartient d'informer le loufiat par avance lorsque vous souhaitez terminer. La meilleure façon d'indiquer clairement au personnel votre satiété consiste à retourner le verre sur la table cul vers le haut, ensuite et selon les us encore en vigueur, à montez sur la table puis faire le poirier en collant votre front sur le cul du verre afin d'empêcher de tout votre poids le tavernier de se saisir et de remplir à nouveau la choppe. Dans le cas, cependant fort peu probable, où le personnel n'aurait pas remarqué votre attitude suffisamment rapidement, n'hésitez pas à faire des ciseaux avec les jambes tout en beuglant (même en Français) une bonne chanson paillarde bien grasse et bien graveleuse. Non seulement vous aurez distinctement signifié à ce cornichon de serveur votre refus de la prochaine bière, mais vous aurez de surcroît levé le voile sur la préoccupante question des habitués au patron "Mais à quoi donc te sert ce massif gourdin accroché au mur derrière ton comptoir?". Succès garanti.
Le climat:
Alors là, braves gens, encore un sujet qui fâche. Quand j'étais petit, enfin jeune parce que je ne suis toujours pas très grand, disons donc il y a une bonne paire de quelques années... donc quand j'étais jeune, on avait ici 4 saisons, été, automne, hiver et printemps. Et ce cycle de la nature qui semblait immuable à l'époque, était réglé comme du papier à musique suisse. En été, il faisait chaud et on se baignait, en automne il faisait plus froid et humide car il pleuvait (ce couillon), en hiver il faisait très froid, et il tombait de la neige, puis au printemps ça devenait hyper cool, plus chaud, soleil... bref les prémices de l'été. Aujourd'hui, c'est totalement différent, mais vraiment totalement incomparable. Premièrement il n'y a plus de saison, et pour être encore plus précis, il n'y a même pas de similarité voire de constance d'une année sur l'autre. Donc pour essayer de vous dépeindre ça par rapport à ce dont moi (et Antonio, vive Aldi) avions l'habitude (des 4 saisons), considérez qu'à partir du 15 août, vous entrez dans l'automne, avec températures entre 10˚C et 20˚C, pluie fréquente. A partir du 15 octobre vous êtes en hiver, températures entre 0˚C et 10˚C, chutes neiges. Du 1er décembre au 5 janvier, c'est le printemps, températures entre 10˚C et 20˚C (généralement le plus chaud pour la nuit de Noël), puis d'un coup l'hiver, températures entre -10˚C et 5˚C jusqu'à fin février. Après c'est l'été, du 1er mars au 15 avril, avec des températures entre 15˚C et 25˚C, grand soleil, filles en jupes, terrasses, top quoi. Pis de nouveau l'automne, ciel gris, pluie, et température de 5˚C à 15˚C. Cet automne là dure longtemps, jusqu'au 28 juillet. Pis d'un coup, c'est l'été, 1 semaine complète (si si, toute une semaine) de grand soleil et de records de températures, au delà de 35˚C, pis à partir du 5 août, printemps, températures aux alentours de 20˚C, pis généralement, mais pas toujours parce qu'évidemment comme dit plus haut, ça ne se répète jamais, donc généralement automne... Pis voilà, l'année est passée, pis tout le monde se demande naïvement "mais pourquoi qu'on continue à nous fournir des prévisions météorologiques?" (journaux, télé, Internet...) puisque même d'un jour à l'autre elles ne sont pas plus fiables que les plans de redressement de la sécu. Remar' que d'un autre côté on n'a pas interdit l'horoscope non plus, hein, alors bon... Sinon je vous conseille vivement de prendre une bonne petite laine de bonne facture et un bonnet par-dessus les oreilles, parce que lorsqu'il fera -10˚C (en janvier-février ça peut descendre jusqu'à -20˚C), et que vous serez en baladmiration sur le pont Charles ou au Château où que c'est bien découvert et venteux, alors vous penserez à moi.
Les bergements:
Au départ, je ne voulais pas en parler, parce que c'est une rubrique vraiment... enfin on peut y passer des heures et c'est un bourbier à galères. Pis je me suis dit qu'il faut quand même que je vous file un minimum de tuyaux, parce que surtout, hein, partager des trucs sur Prague sans même mentionner l'hébergement, ça fait pas sérieux. Alors premièrement, les hôtels à Prague sont chers, ils sont sans aucun rapport avec le coût de la vie ici, en République Tchèque, alors n'espérez pas dormir dans un 5* luxe pour le prix d'un Formule 1 en France, macache oualou. Vous trouverez ici globalement les mêmes prix que dans toute autre capitale européenne, voire encore même plus, des fois. Alors tout dépend ici de la proximité par rapport au centre (Prague 1, place Venceslas, place de la vieille ville) et aux lieux touristiques (château, pont Charles...), mais aussi de la catégorie (du nombre d'étoiles) et de la saison (hiver versus reste de l'année, sauf que ça veut plus rien dire, voir la rubrique "climat" ci-dessus). A signaler que les étoiles des hôtels en Tchéquie sont libres. C'est à dire que l'hôtelier s'attribue librement lui-même le nombre d'étoiles qu'il veut, et fixe ses tarifs comme bon lui semble. Ce n'est absolument pas régulé par un office quelconque, aussi vous pouvez trouver par exemple un 3* plus cher qu'un 4*, ou la qualité d'un 5* inférieure à un 4*. Bon, ceci dit généralement ça correspond quand même à des critères de confort, mais il m'est arrivé de dormir dans un 4* plein centre avec une pièce ridiculement minuscule (mansarde), alors que pour les 2/3 du prix j'ai trouvé (la fois suivante) un somptueux petit hôtel 3* à 200m plus loin, avec une chambre immense et un plafond gothique, majestueux et fabuleux. Pour avoir l'adresse, promouvez flatteusement (par email) mon blog auprès de 10 de vos connaissances (avec moi en copie), puis écrivez-moi :-). Pis sinon, je vous file quand même un vrai tuyau pas troué: pour une somme minimale, vous pouvez être jusqu'à 6 dans une splendide petite pension en périphérie de la ville. C'est propre, au calme, 15 minutes en tram du plein centre ville, et comme dit, ici les transports en commun fonctionnent 24h sur 24h. Et la cerise? Hum... la cerise? Vous avez un ordinateur avec Internet illimité mis gratuitement à disposition (pour consulter mon blog non-stop par exemple). Pis sinon, si vraiment vous voulez un vrai hôtel plein centre et bien cher, alors surfez sur google, yahoo, et plein d'autres moteurs du genre, vous en trouverez des tonnes. Ah vouis, et dernier point, parfois la réservation par Internet vous octroie une réduction, toujours bon à prendre... Et si vous venez en voiture, n'oubliez pas de demander pour le garage, genre.
Ca peut servir:
Ben vouais, on ne sait jamais, je vous ai trouvé des informations utiles et surtout des numéros de téléphones utiles, si jamais vous êtes coincés dans les aisances publiques sans papier (à Q) par exemple (Mise à jour du 30 avril 2008: et sans porte qui ferme à clé), hein... qui sait...
Mise à jour du 30 avril 2008
Et même que je vous en rajoute encore un pour la culture principalement à Prague, un pour le tourisme en général dans notre belle République, et un autre indispensable plein de surprises, d'information et de bons tuyaux rigolos.
C'est ainsi qu'à la suite de nombreuses questions qui m'ont déjà été posées par des personnes désirant se rendre à Prague, je vous livre aujourd'hui, amis lecteurs, touristes, et visiteurs de cette magnifique ville de Prague, quelques recommandations élémentaires afin que votre séjour en République Tchèque ne se transforme pas en concrète désillusion, voire en solide rancoeur envers ce charmant pays et ses délicieux habitants. Evidemment, pour les familiarisés assidus et les vaccinés graves du périple exotique, vous n'y trouverez pas matière à chavirement, mais pour les autres, les néophytes débutants ou les rarement voyageux, cette piqûre (de rappel?) ne peut être que bénéfique. Les rubriques sont au pif, enfin genre que c'est pas classé parce que je savais pas comment classer, donc ce n'est pas dans l'ordre que je ne savais pas lequel.
Signalons donc avant tout, que le Tchèque moyen ("moyen" n'est pas pensé dans le sens "médiocre" mais "commun", c'est à dire courant, ordinaire)... donc le Tchèque moyen n'est pas méchant ni sournois, globalement pas, mais dans la population se trouvent des caractères extrêmement roublards, parfois malhonnêtes voire crapuleux (en particulier avec les touristes) ce qui somme toute ne les distingue pas spécifiquement du reste de la population mondiale. Malheureusement en tant que touriste ("touriste" n'est pas pensé dans le sens "couillon" mais "allochtone", c'est à dire étranger aux moeurs du pays), vous aurez une propension naturelle à attirer cette catégorie de vermine malfaisante telle la châtaigne attire le sanglier, aussi prenez garde, soyez en alerte, mais ne succombez pas pour autant à la psychose de la paranoïa, il ne se cache pas un escroc derrière chaque Tchèque.
Le pays:
La République Tchèque est un pays d'Europe centrale... et puis eh, pourquoi je vous raconte ça, sachant qu'il y a plein de sites Internet qui en parlent plus ou moins bien... alors hop, lisez les... v'là le premier, pis v'là le second. Mais attention, il y a aussi des conneries dedans... donc faites gaffe, triez, et prenez des pincettes à précaution. Sinon en gros et rapidement, ben comme c'est dans l'Union Européenne, une carte d'identité suffit pour viendre, pas de visa, pas de passeport nécessaires. Aucun autre vaccin que ceux que vous avez déjà ne sont demandés, pis si vous n'en avez pas, ben c'est tant pis pour vous, mais vous devriez les faire, sans dec, c'est important. L'électricité fonctionne à 240 volts et les prises ont la même forme que les françaises, donc pas besoin d'adaptateur. Toutes les unités de mesures sont identiques à la France, mètres, grammes, litres, sauf... sauf la bière, mais vous trouverez cette spécificité décrite en détail plus bas, sauf les chaussures, mesure anglaise généralement, mais la française sera comprise, et sauf les soutiens-gorge, les bonnets vont de 1 pour les nichons cerises, puis 2 pour les nichons pommes, 3 pour les nichons melons, 4 pour les nichons de mes copines... enfin vous avez compris, c'est pas de A à Z (encore que je n'ai malheureusement jamais connu quelqu'un avec du Z), mais de 1 à... à "ça laisse rêveur".
Mise à jour du 30 avril 2008
Y en a encore un autre de sympa de site sur la République Tchèque, qui donne des kilomètres de statistiques des plus inattendues.
Sécurité:
Prague est une ville plutôt sûre à faible criminalité, de jour comme de nuit, mais elle regorge de pickpockets extrêmement habilles venus de tous les horizons du monde. Alors faites bigrement attention à tous vos effets, partout, partout et partout. Dans la mesure du possible, et surtout si vous le pouvez, ne prenez que l'argent en espèces nécessaire à votre déplacement journalier, et laissez le reste sur votre lieu de résidence (hôtel, chambre, pension, d'sous d'pont...). Concernant vos pièces d'identités, certains conseillent de faire une photocopie avant de partir en voyage puis de laisser les originaux à l'hôtel. J'ignore s'il est légal de décliner son identité à l'aide d'une photocopie (de mauvaise qualité de surcroît), mais vous pouvez sinon emmener une carte d'identité et un passeport puis laisser l'un à l'hôtel tandis que vous aurez l'autre sur vous. Attention également à vos cartes de crédit, appareils photos et téléphones mobiles, les pickpockets qui sévissent ici sont à la recherche de n'importe quoi, et capables de barboter à votre insu l'élastique de votre slip, quand bien même vous n'en porteriez pas. Si vous mettez des bricoles dans vos fouilles, alors uniquement dans des poches fermées (bouton, fermeture et claire...) ou dans un fourre-trucs obligatoirement fermé que vous ne quitterez pas des yeux, sous aucun prétexte, en particulier lorsque quelqu'un vous interpellera (le coup le plus classique de vol à la tire). Ne posez pas votre veste sur le dossier de votre chaise si vous avez quelque chose dans les profondes, n'accrochez jamais vos sacs sur vos dossiers de chaise (ou alors accrochez fermement la sangle au dossier et gardez le sac visible à l'oeil), ne posez pas vos objets de valeurs (bijoux de famille par exemple) sur une table en terrasse, et ne portez pas votre porteflouze (mais votre peigne) dans la poche arrière de votre jean.
Monnaie, argent et cartes:
En République Tchèque, la monnaie est la couronne (tchèque, officiellement CzK mais souvent abrégée Kč) qui se compose de 100 hellers ("halíř"). Oubliez les hellers, ils ne valent rien, ils sont très moches, et leur utilisation pratique est extrêmement limitée. En effet, seules les pièces de 50 hellers (soit 1/2 couronne) ont cours, et bien que les prix unitaires soient encore affichés avec des dixièmes de couronnes, le montant total sera arrondi à la demi couronne (X couronnes ou X,50 couronnes, mais jamais X,20 ou X,60). A l'heure où j'écris, le taux de change est d'approximativement 1 euro (EUR) pour 30 couronnes tchèques.
Mise à jour du 30 avril 2008
Les boules pour vous, parce qu'aujourd'hui, on est à 1 € pour seulement 25 couronnes tchèques, et l'on se demande jusqu'où ça s'arrêtera.
La CzK n'est pas convertible (je n'ai jamais encore vu) en dehors de la République, alors vous avez 2 options pour vous en procurer sur place. Soit vous en retirez avec votre carte auprès d'un guichet bancaire à l'aéroport, au centre ville... et c'est selon moi la meilleure option, soit vous changez des EUR en espèces dans un guichet d'une banque quelconque ou au pire, si vraiment vous ne pouvez pas faire autrement, si vous n'avez 'ritablement pas le choix, à votre hôtel mais vérifiez bien le taux au moins 2 fois. Je déconseille vivement les kiosques de change qui pullulent au centre ville. En effet, et bien que le taux affiché soit souvent alléchant, vous ferez assurément les frais d'une fumisterie bien rodée dont bon nombre d'habiles dégourdis furent victimes avant vous (affichage du taux d'achat et non de vente des CzK, commission fumeuse, retenue non précisée...). Quant aux "dealers" dans la rue, courrez, fuyez, et dénoncez-les prestement aux autorités si vous ne les avez pas abattus sur place.
Autre point important concernant le grisbi en Tchéquie, la plupart, sinon la majorité des commerçants ont une horreur panique des grosses coupures (2000 et 5000 CzK). Malheureusement les ATM (ou GAB en Français, Gaspilleur Ahurissant de Biftons) ne distribuent que ça, du grisbi de 1000 CzK (quand vous avez de la chance), ou de 2000 CzK (le plus souvent, mais pas de 5000 CzK rassurez-vous). Or souvent, lorsque vous lui présenterez une coupure de plus de 1000 CzK, l'accort boutiquier vous jettera à la figure un laconique "je n'ai pas de monnaie" (ce qui peut être vrai, comme faux) et vous enverra voir ailleurs, aussi je vous conseille vivement de vous débarrasser rapidement des gros imprimés auprès d'établissements "à haut chiffre d'affaire", genre grand magasin, restaurants gastronomiques, claques nombreux, recette locale des impôts...
La plupart des cartes classiques sont acceptées, Visa, Euro/MasterCard... mais attention, pas partout. Bien qu'à Prague vous n'aurez pas trop de problèmes avec les cartes, en dehors, ce sera une autre paire dimanche. Et même à Prague, je vous conseille vivement de demander systématiquement si l'établissement accepte le paiement par carte, en particulier dans les restaurants, car même si l'autocollant "cards welcome" est affiché sur la porte, cela ne signifie aucunement que le cabaretier consentira à vous la prendre (la machine est en panne, ils ne prennent pas "ce" type de carte, j'ai plus de papier pour le ticket...).
Langue:
Alors pour ceux qui ne le sauraient pas encore, en République Tchèque on parle le Tchèque, ben ouais. Pour vous autres, francophones, si vous n'avez pas une maîtrise correcte d'une autre langue slave apparentée (Russe, Polonais, Serbo-croate, Sorabe...) alors vous n'avez malheureusement aucune chance de comprendre quoi que ce soit. Mais rassurez-vous, car en dehors du Tchèque, on parle aussi beaucoup Slovaque à Prague. Ah bon, ça vous aide pas? Bon alors généralement aussi Anglais, ensuite Allemand, puis Russe, mais plus rarement Français, Italien ou Espagnol bien que ça progresse doucettement... Pis si vous ne parlez que Français, alors vous êtes vraiment mal barrés (et pas qu'en Tchéquie). Parlez lentement, avec les mains et le sourire, et généralement les gens feront un effort pour vous comprendre.
Les gens, justement:
Ils sont généralement sympathiques et serviables lorsqu'on leur demande quelque chose dans la rue. Exception toutefois, les serveurs (veuses) des cafés, bars, restaurants, et piceries... L'air renfrogné, l'attitude pédante, la condescendante suffisance, sont malheureusement fréquents. Pas toujours, heureusement, mais souvent, et beaucoup plus souvent qu'en France. Donc ne vous étonnez pas d'un accueil froidement austère, j'ai bien peur que cela ne vous arrive souvent. Maintenant rassurez-vous, ce n'est pas personnel ni propre à vous, chaque touriste (voire même résident) y a droit. En contrepartie, je vous invite fortement à adapter votre pourboire en conséquence, ainsi qu'à circonstancier les motifs de votre contrariété auprès du déplaisant personnel. Bien fait, na!
Téléphone mobile:
A l'inverse de la France où la téléphonie mobile coûte la peau des nouilles, ici en République Tchèque, elle est non seulement bon marché (ou tout au moins meilleur marché) et sans conteste plus performante. Vous pouvez vous procurer sur place, donc ici en Tchéquie, une carte SIM que vous mettrez dans votre téléphone mobile français. S'il est verrouillé par votre fumier d'opérateur (c'est chose usuelle), pas de problème, il peut être facilement débloqué ici pour 200 CzK (6,67 euros) et ça vous servira même en France, si jamais vous souhaitez changer de fumier d'opérateur et garder votre téléphone. Comme c'est le cas en France, il existe ici 3 opérateurs sur le territoire national. Personnellement j'ai opté pour T-Mobile pour des raisons de coûts et de simplicité. Notez bien que chaque opérateur a ses avantages et ses inconvénients, comme partout, aussi je ne voudrais aucunement vous influencer dans votre choix éventuel, cependant comparez bien, car les tarifs et les services (en particulier vers/de l'étranger) sont parfois bougrement différents. Bref, chez T-Mobile en Mai 2005, pour 100 CzK (3,33 euros), j'ai payé 50% de carte SIM, et reçu 50% de crédit. Je peux recharger cette carte SIM à volonté en fonction de mon besoin (minimum 200 CzK = 6,67 euros), soit à un guichet automatique bancaire (GAB), soit dans un magasin de l'opérateur, soit à l'aide d'une carte de rechargement disponible dans n'importe quel bon kiosque/tabac/presse (sans parler d'Internet, mobile banking...). Le crédit est valable un an (oui oui, un an complet, et pas les 15 débiles jours chez ces fumiers d'opérateurs français) après la date de la dernière recharge (si vous avez l'intention de revenir d'ici là :-) et ce crédit peut être utilisé à l'étranger (mais ça part très vite, ben ouais, c'est pas les même tarifs). Cette solution est indéniablement moins chère que de téléphoner en Tchéquie à l'aide de votre carte SIM française. Sinon ici, on utilise tout particulièrement les SMS compte tenu de la différence de prix par rapport aux appels, mais même les faignants du pouce et adaptes du verbiage y trouveront leur compte pour peu qu'ils se modèrent un peu.
Ah vouis, et maintenant la cerise sur le chapeau: pour peu que vous souhaitiez quand même et malgré tout utiliser votre carte SIM française ici en Tchéquie (pour les furieux, il y en a, je le sais), alors sachez que ces fumiers d'opérateurs français (mais peut être que les autres aussi) ont "bridé" votre utilisation par des accords commerciaux à la con avec certains opérateurs locaux, c'est à dire que vous ne pourrez pas utiliser n'importe quel opérateur local. Je m'explique, lorsque vous arrivez dans un pays étranger quelconque, votre mobile va rechercher automatiquement les réseaux disponibles et normalement se connecter tout seul sur celui (de réseau) qui émet le signal le plus fort à l'endroit où vous vous trouvez. C'est ainsi que vous avez sûrement remarqué qu'en dehors de la France (pour ceux qui voyagent), votre mobile change de réseau comme bon lui semble (en fonction de la puissance du signal). Ben oui, mais si votre fumier d'opérateur français n'a pas d'accord commercial avec l'opérateur local, alors vous n'avez aucune chance de passer le moindre coup de fil (SMS? chais pas). Et paf! Ainsi lorsque j'avais encore mon forfait Orange (fumiers), ben je ne pouvais l'utiliser qu'avec et seulement T-Mobile ici en République Tchèque. Et les autres? Ben keud, nada, bernique et peau de zébie. Donc hop, téléphone en main, menu, paramètres de connexion du téléphone, choix du réseau = manuel... pis après recherche, sélection de l'opérateur qui va bien. Puis là ça marche. Sauf qu'évidemment, quand vous rentrez en France, ben faut pas oublier de le remettre sur automatique parce que sinon forcement, il ne retrouvera jamais votre fumier d'opérateur originel, ben non. Alors j'entends déjà le lecteur perspicace, et qui a suivi jusque là, me demander "et comment qu'on sait avec lequel opérateur on peut téléphoner de l'étranger?". Ah ben voilà une question qu'elle est bonne, ben là, soit vous vous renseignez auprès de votre fumier d'opérateur en France, avant de partir, ou alors une fois sur place dans l'étranger que vous allez dedans, ben vous les essayez tous en manuel, un par un, pas le choix. Et dernière information qui a quand même son importance, si vous avez Orange (ce fumier, mais peut être pareil avec les 2 autres), n'espérez pas appeler un autre pays que la France ou celui dans lequel vous vous trouvez, car c'est (selon ce fumier d'Orange) tout à fait impossible. Genre si vous voulez appeler de Tchéquie tata Germaine en Belgique, ben avec Orange (quel fumier) c'est pas possible, voilà, sachez-le. Enfin vous pouvez toujours essayer de lui envoyer un SMS, qui sait?
Taxi:
Alors les taxis, c'est à éviter comme la peste noire sur la gangrène d'un lépreux, indécente escroquerie quasiment garantie. Et si vous ne parlez pas Tchèque de surcroît, avec des têtes de touristes ("touristes" n'est pas pensé dans le sens "couillons" mais "allochtones", c'est à dire étrangers aux moeurs du pays), alors là, pauvres gens, fouyouyouye... Enfin si toutefois vous en avez besoin, demandez toujours le prix avant de monter dedans. Et je vous ai aussi trouvé, comme ça, un site qui présente quelques exemples de prix.
Mise à jour du 30 avril 2008
Alors concernant les taxis, la situation s'est améliorée. Je n'irais pas jusqu'à dire nettement améliorée, mais améliorée quand même. Il m'arrive dorénavant de prendre un taxi vers (ou de) l'aéroport, et le tarif a toujours été correct (Aéroport - Malá Strana: 500 CzK, plus ou moins 10%).
Transports en commun:
C'est vraiment la meilleure solution, après la marche à pieds. Tiens, et vu qu'on en parle, ça c'est un truc qui m'a souvent interpellé dans ma caboche de curieux. Pourquoi dit-on "la marche à pieds"? Est-ce qu'on peut seulement "marcher" autrement qu'à "pieds"? Parce que la "marche", c'est "l'action de marcher", et "marcher", c'est "aller d'un endroit vers un autre en faisant une suite de pas à une cadence modérée", donc qui dit "pas", dit "pieds", non? Enfin chais pas, mais c'est comme "monter en haut"? Bref si quelqu'un a une explication de la "marche à pieds", merci de bien vouloir m'instruire. Bon, revenons aux transports en commun, et donc ben là, je vous renvoie à une de mes précédentes publications (particulièrement bien faite par ailleurs, comme toutes mes publies) où je vous dis tout sur les transports en commun.
Parking au centre ville:
Ben oui, ça arrive, hein, on ne peut pas toujours être totalement infaillible et sans faute... Bon ok, j'ai oublié de vous parler des parkings au centre ville dans ma publie sur les transports en commun. Alors voilà, je vous ai trouvé 2 sites (le premier et le deuxième) où que vous pouvez réserver par avance, par Internet et par carte de crédit, par exemple, et il y en a aussi d'autres, mais je vous le dis de suite, c'est cher...Plus cher que les P+R (Park & Ride) qui, en plus, se trouvent partout autour de Prague.
Dans les restaurants, la boisson:
Concernant le vin, rouge ou blanc, je ne peux pas vraiment vous en parler car je ne suis pas vraiment amateur/connaisseur, mais ce que j'ai vraiment pu goûter (en vinasse) ne m'a pas vraiment laissé un souvenir exceptionnel, sans plus, parfois buvable, mais généralement pas trop, mais comme dit, chuis ni vraiment amateur ni vraiment connaisseur. Enfin si vous êtes accros du pichtogorme, allez-y, essayez, au prix qu'il coûte vous ne risquez pas grand chose. Par contre ici on a de la bière, et attention, mais vous le savez déjà sans doute, de la bière exce(llente+ptionnelle). Je ne vais pas ici développer d'avantage l'excellence de la bière tchèque, lisez mes autres publies, tout est dedans. Par contre, sachez que d'un point de vue pratique et technique, la bière en Tchéquie est annoncée en degrés Balling (ou plato, presque pareil vous allez voir, c'est histoire de chipoter) et non d'alcool par unité de volume comme en France. Pour les néophytes, lors de la fabrication de la bière, une des étapes consiste à débarrasser le malt des parties insolubles (bouts de souris, blattes, cafards et cancrelats, vieux chewing-gum, rouille des cuves...) au travers d'un filtre. La densité du liquide sucré (moût) qui sort de la cuve est ensuite minutieusement contrôlée, puisque c'est ce sucre fermentescible (transformé par la suite) qui déterminera le taux d’alcool. Et donc cette densité se mesure en nombre de grammes d’extrait pour 100 grammes de solution, soit mesuré à 20°C = degrés plato, soit à 17,5°C = degrés Balling. Ainsi une "Prazdroj" à 12 degrés Balling contient 120 grammes de sucre fermentescible par litre de moût mesuré à 17,5°C, lequel sucre sera transformé après fermentation en quelques 4,5 degrés d'alcool/volume. Tandis qu'une "Gambrinus" à 10 degrés Balling contient 100 grammes de sucre fermentescible par litre de moût mesuré à 17,5°C, lequel sucre sera transformé après fermentation en quelques 3,8 degrés d'alcool/volume. Z'avez des questions?
Dans les restaurants, les plats:
Apres le liquide, passons au solide. En terme de diversité vous trouverez de tout, du Chinois, du Grec, du Brésilien, du Franchouillard, du Mexicain, du Rital, du Mac Donald, du végé t'as rien... par contre très peu de Nord-Africain, et je peux vous dire qu'un bon cou'cou' de tuni' ou un bon tas d'jean commencent à me manquer grave. Si jamais vous en découvrez/connaissez dans Prague, faites-moi savoir s'iouplait...
En dehors des restos spécialisés dedans (Brésiliens surtout), évitez la viande de boeuf (steak, entrecôte, faux-filet, onglet...), ils ne savent ni la couper (mais ça c'est de la faute des bouchers), encore moins la cuire, puis elle est chère. Déception garantie. Seules exceptions, les spécialités locales ("guláš", "svíčková"...) et les steak-tartare, ça ils savent les faire (plus ou moins) et encore, souvent la viande du tartare manque de "muscle" (viande rouge, et pas des restes de bout de gratté de l'os de la bête) et les sauces sont absentes (Worcester et moutarde de pigeon, principalement).
Les volailles, ben vouais, mais bon, hein... pas tous les jours quand même? Ben si, pas d'bol, parce que compte tenu du faible prix de l'emplumé, vous en verrez souvent dans les menus, mais curiosité locale, les prix seront identiques à ceux d'autres viandes (en dehors du boeuf, encore plus cher). Alors oui, de temps en temps, why not, mais personnellement je suis dégoûté du goulache à la dinde, invention singulièrement récente et qui a valu à son inventeur la médaille posthume du "plus grand crétin gastronomique de l'univers", dégoûté du poulet "à la canard", véridique, existe aussi en variante "à la faisan", et dégoûté des "Gordon blue" (lire "gordone blou") de pintade, encore une invention du précédent sombre crétin interplanétaire qui ne maîtrisait pas plus l'art culinaire que les langues vivantes, car le "Gordon blue" n'est rien d'autre que notre "cordon bleu", à pouffer de rire, si si.
Le porc, c'est vraiment là où vous trouverez votre bonheur. Il est délicieux en République Tchèque, et au moins cette viande là ils savent la cuire, et bien. Essayez les superbes côtes de porc grillées (natures ou fumées), les poitrines tendres (pareil, natures ou fumées), les genoux à la bière (attention, réservé aux gros mangeurs car c'est souvent le genou jusqu'au jarret soit quelques 500gr à 1kg la pièce avec l'os), les différents rôtis, avec épinards, choux, et knedliks... hum... "y a bon Banania!". Alors je sais, ok, certains d'entres-vous ne peuvent pas manger du porc, encore. Bon, désolé, ben chais pas, que voulez-vous, tant pis, essayez aut'chose, jambon-purée, genre?
Alors un conseil, hein (alors hein, conseil, un), préférez les spécialités tchèques. Et pareil, vous mangerez nettement mieux un bon plat du jour local qu'une imitation ratée et onéreuse de spécialité française ou italienne. Attention aux plats "classiques" (viande + accompagnement), généralement les viandes sont affichées sur les menus sans leur accompagnement, à choisir parmi croquettes, frites, PDT sous toute forme, riz (bôf), pain (ouais!), knedlik... et à rajouter dans le prix. Vous n'aurez que rarement un réel choix de légumes, genre haricots vapeur (c'est du bonheur), jardinière (comme hier), carottes Vichy (oh oui, oh oui), courgettes (c'est chouette)... et les salades (fades) sont à 99,7% des cas composées de 65% de poivrons (c'est con), 15% de tomates (poil aux pattes), 15% de concombre (?!), 4% de laitue amère (d'alors) et 1% d'indéterminé indiscernable, au choix parmi mégot de cigarette, mouche et vermine, cheveux et poils, voire glaviot du gargotier si vous êtes allés ronchonner et que le plat est retourné en cuisine (je plaisante, enfin qu'à moitié...). Bon, et ça fait combien tout ça en degrés Balling?
Ah pis les desserts, pour les gourmands, "ben vouis alors, et les desserts?" (pour les gourmands). Ben chais pas, les desserts chais pas quoi vous dire d'abord parce que je ne suis pas vraiment amateur/connaisseur (j'aime pas le sucre ni le sucré) pis de ce fait je n'ai pas goûté grand-chose, alors difficile de vous dire. Essayez, tentez-les, vous verrez bien, hein!
Mise à jour du 30 avril 2008
Je ne tiens pas à jour une publie sur les restaus parce que chuis pas Michelin, mais surtout parce que c'est hyper versatile (inconstant), c'est souvent source de déception (j'aime pas être déçu) et c'est parfois hyper cher (la bonne bouffe). Ceci-dit, je vous ai trouvé le blog d'un véritable amateur culinaire à Prague, et malgré qu'il soit zétazunien (européanisé rassurez-vous) il en a fait une bonne paire de restaus dans la ville. Suivez ses conseils...
Dans les restaurants, le couvert:
Alors parfois, et de plus en plus souvent, l'on vous rajoutera quelques couronnes (tchèques) pour cette méphistophélique et perverse invention que l'on appelle le couvert. "Pas besoin" diront les petits mariols, on mangera avec les mains... Oui, mais non, parce ce que ce qu'on appel "couvert" ici, comme ailleurs sans doute (enfin en Italie c'est sûr), ce sont les extras, à savoir ketchup, moutarde, mayonnaise, pain... Personnellement je considère que c'est du vol manifeste, total et caractérisé car le pain est de toute façon facturé à part, sous la rubrique "pain" (ben tiens?) sur le ticket, et ensuite mettre du ketchup ou de la mayonnaise sur du goulache ne viendrait même pas à l'esprit de la plus sotte des andouilles. Ben oui, mais on vous facturera ce "service" quand même entre 10 et 20 CzK. Bon, alors sachez-le. Ah oui, et au delà de 20 CzK, assenez vigoureusement votre poing sur l'oeil du loufiat après avoir énergiquement remonté votre genou dans son entrejambe. Au cas où il manifesterait comme un étonnement, voire une contrariété, expliquez-lui tout naturellement qu'il s'agit d'une antique coutume de votre pays destinée à remercier chaleureusement l'obligeant restaurateur pour la qualité de son accueil. Il comprendra.
Mise à jour du 30 avril 2008
Les malheureuses 10 CzK de "couvert" susmentionnées sont aujourd'hui de l'histoire ancienne. Considérez plutôt, 30 CzK voire au-delà. Eh oui braves gens, nous vivons une période faste d'augmentation rapide du niveau de vie... des restaurateurs.
Dans les restaurants, l'addition:
Dans de nombreux restaurants encore, l'on vous gribouillera votre commande sur un bout de papier posé sur le coin de votre table, pis au moment de la douloureuse, le garçon vous additionnera les traits, les croix, les X et les Y sur ce modeste billet que vous pourrez conserver et encadrer à votre retour en souvenir de cet admirable voyage. Vous ne recevrez pas de ticket de caisse, mais rassurez-vous, c'est sans risque car vous aurez toujours le contrôle du billet, ainsi difficile de vous y inscrire quelque chose que vous n'aurez pas consommé. Cependant attention avant de demander l'addition, qu'il s'agisse du bout de papier ou d'un ticket de caisse, faites un rapide calcul de ce que vous avez consommé car les garçons ont une déplaisante et fréquente tendance à se tromper dans leur calcul, et tout particulièrement avec les touristes (rappel: "touriste" n'est pas pensé dans le sens "couillon" mais "allochtone", c'est à dire étranger aux moeurs du pays). En cas de désaccord, demandez-lui le détail circonstancié et dans le cas où il afficherait comme une exaspération, n'hésitez pas à lui présenter l'antique coutume de votre pays évoquée au paragraphe précédent et destinée à remercier chaleureusement l'obligeant restaurateur pour la qualité de son accueil.
Dans les restaurants, le service:
Signalons que certains établissements pratiquent encore la séparation des tâches, c'est à dire qu'ils disposent de personnel spécifique à chaque activité. Ainsi vous rencontrerez le loufiat "que désirez-vous boire?", le loufiat "que désirez-vous manger?", le loufiat "vous avez demandé l'addition" et le loufiat "c'est pour l'pissoir ou l'isoloir". Signalons que ce dernier loufiat est généralement une dame âgée (mais pas forcément) communément appelée ici "hajzlbába" (littéralement "la vieille des chiottes"), et dont la fonction ne vous est certainement pas inconnue. Cependant ici, en République Tchèque, elle est parfois nantie d'une activité supplémentaire et probablement déroutante pour l'occidental que vous êtes: elle dispense le papier à Q (hygiénique). Aussi en cas de besoin, dans le sens "gros" (besoin), commission, n'essayez pas de la roublarder (par cupidité ou par pudeur) et payez la somme demandée pour l'isoloir car ce dernier n'est aucunement pourvu du matériel indispensable à vous éviter un embarras certain. Notez également qu'elle ne se contente pas de dispenser l'indispensable papier, mais de surcroît elle en surveille rigoureusement la consommation, c'est à dire que pour la somme réclamée, vous serez gratifiés d'une quantité limitée et globalement insuffisante de feuilles d'une dimension standard. Aussi je vous invite vivement à en solliciter plus, quitte à vous fendre de quelques couronnes supplémentaires, car ce n'est rien en comparaison de l'emmerdement (littéralement) dans lequel vous risquez inconséquemment de vous retrouver si les dites feuilles venaient inopportunément à manquer.
Mise à jour du 30 avril 2008
A plus "hajzlbába", disparue à tout jamais. Mais ce n'est pas pour autant que vous aurez plus (+) de papier Q dans les toilettes, il arrive fréquemment à manquer. Autre évolution autrement plus effroyable: les chiottes ne ferment souvent pas à clé. C'est volontaire, et c'est sensé décourager les toxicos de venir se piquer la ruche dans le restau. C'est totalement con comme raisonnement parce que pour 1 toxico qui vient se shooter 1 fois par an, ils
Généralement, et chose assez surprenante, les toilettes sont propres, voire très propre. Et pas seulement lorsque "hajzlbába" en garde l'accès et la décence. Non, même quand les goguenots sont libres de droit d'entrée, ils sont souvent nickels, contrairement à Bruxelles par exemple où j'ai vu (et même souvent) les plus immondes exemples de ce que les lois de l'Union Européenne sont supposées proscrire, dingue, j'adore cette ville mais les chiottes, parfois, sans dec les Belges, merde quoi! Pis souvent dans les aisances à Prague, vous trouverez tout le confort qui va bien, savon liquide, eau chaude, et comble de perfection, des serviettes en papier, plutôt que ces débiles sèches mains totalement inefficaces lorsque seulement ils sont en fonction. Alors tiens, et vu qu'on en parle, ça c'est un truc qui m'agace à l'urticaire, les débiles sèches mains totalement inefficaces, vous savez, la catégorie "qui souffle comme un tubard atteint de pneumopathie obstructive et amputé d'un poumon après un carcinome bronchique remarquable". Ca me donne des envies de meurtre quand je pense qu'un sombre crétin à pu concevoir cet étron foireux, qu'un stupide industriel le fabrique, et qu'un imbécile de tenancier, dernier maillon de cette chaîne d'ineptes abrutis et principal (ir)responsable, ait pu seulement l'acquérir. Bref, ici vous trouverez donc plus souvent des serviettes en papier avec un distributeur
Mise à jour du 30 avril 2008
...souvent plein. Comme le papier Q, la femme de ménage remplit tout le matin (c'est son boulot), mais y a personne pour recharger les munitions lorsqu'elles viennent à manquer en cours de bataille (fin de journée/soirée).
Encore un point important, les loufiats affectés à une tâche ne sont évidemment pas en mesure d'en remplir une autre. Il est ainsi inutile d'insister lourdement auprès du loufiat "que désirez-vous boire?" pour payer l'addition. Dans le meilleur des cas il transmettra votre demande au loufiat concerné, mais la plupart du temps, il se contentera de vous informer laconiquement (et en Tchèque) "auprès de mon collègue". Repérez donc rapidement et dès votre arrivée, les divers loufiats ainsi que leurs fonctions respectives, mais sachez également que la séparation n'est parfois pas des plus nettes car certains loufiats (mais après des années d'intense entraînement et de multiples expériences) cumulent plusieurs fonctions (sauf celle du "c'est pour l'pissoir ou l'isoloir" qui est spécifique pour d'évidentes raisons d'hygiène).
Dans les restaurants, le pourboire:
En République Tchèque, les prix dans les restaurants sont TTC, aussi ne payez rien en dehors de l'addition et du pourliche, aucun service, aucune surcharge, rien qui n'ai été mentionné ou affiché auparavant. Il arrive parfois qu'un p'tit vieux embellisse sa chétive retraite en jouant du piano à bretelles dans un coin de la salle. N'hésitez pas à lui glisser quelques couronnes sous le chapeau si votre bonté de coeur vous en dit. Toutefois dans certains établissements indélicats, les bons offices du grand-père vous seront automatiquement facturés, alors je laisse à votre propre appréciation l'opportunité d'une rallonge. Sinon il est d'usage... ou disons plus justement "il était d'usage" de laisser un pourboire, mais ce n'est ni une obligation, encore moins un conseil si le service est déplaisant (et ça arrive souvent, je vous préviens d'avance). Généralement on arrondit (arrondissait) 10% à la dizaine supérieure (135+14 vers 150, 243+24 vers 270), cependant les prix et la TVA ayant augmenté (inversement à la qualité du service), bon nombre de citoyens se contentent (au mieux) d'arrondir à la cinquaine supérieure (131 vers 135, 248 vers 250) et ce, quel que soit le montant de la douloureuse. A vous de voir, hein, selon votre propre satisfaction, cependant ne laissez en aucun cas plus de 100 CzK (3,33 EU) quelle que soit l'addition, il s'agit d'un "pourboire", et non pas d'un "pour manger et dormir". Et ce n'est de surcroît pas un service à rendre à la population locale qui voit grâce au (à cause du?) tourisme les prix des restaurants flamber indécemment dans certains quartiers.
Mise à jour du 30 avril 2008
Juste pour réaffirmer que bon, concernant le pourboire, avec l'augmentation de la recrue d'essence et l'aggravation de la perte du pourboire d'achat, ben du pourliche, il n'en reste vraiment plus bézef, et que bon nombre de mes accointances ont barré d'un trait noir cette coutume d'antan.
Les restaurants, comment choisir:
Alors là, braves gens, que vous dire... Les prix des restaurants sont divers et variés, des moins chers (et généralement les meilleurs selon moi) mais malheureusement souvent en dehors de la zone touristique, jusqu'aux plus chers (où le prix n'est absolument pas en rapport avec la qualité des plats). Et de grâce, ne vous engouffrez pas dans la sotte réflexion du touriste ("touriste" dans le cas présent est clairement pensé dans le sens "couillon" et non "allochtone"), "mais tu te rends compte Edouard, c'est fichtrement moins cher que chez nous!". Quand bien même en France, un plat à 15 EUR représente aujourd'hui un standard, ici en République Tchèque, manger pour 450 CzK (Mise à jour du 30 avril 2008: 375 CzK, mais cela ne change rien à ce qui suit...) ne viendrait à l'esprit de l'autochtone que dans un cadre radicalement exceptionnel. Pouvoir d'achat, salaire moyen, imposition directe et indirecte, charges et revenus sociaux, qualité et coup (coût?) de la vie... bref, je ne vais pas vous exposer tous les détails de la raison du pourquoi des comment, mais sachez qu'en moyenne, aujourd'hui, vous pouvez manger remarquablement pour moins de 200 CzK (6,67 EUR, Mise à jour du 30 avril 2008: 8 €) dans un restaurant à Prague et en plein centre, ce qui est pratiquement impensable en France, et dites-le moi si je me fourre-doigt (fourvoie) dans l'oeil.
Ici, un bon rapport qualité/prix se mesure fréquemment au prix de la bière, en l'occurrence 50cl d'une 12 degrés Balling "Pilsner Urquell" ou "Budweiser". Ainsi à 25 CzK le demi-litre (0,83 EUR), restaurant des plus raisonnables (Mise à jour du 30 avril 2008: 30 CzK ou 1,2 €), jusqu'à 30 CzK (1 EUR) dans la norme pour le centre de Prague (Mise à jour du 30 avril 2008: 40 CzK ou 1,6 €), environ 35 CzK (1,17 EUR) dans la norme de la zone touristique (Mise à jour du 30 avril 2008: 50 CzK ou 2 €), et au delà de 40 CzK (1,33 EUR), passez votre chemin (Mise à jour du 30 avril 2008: 60 CzK ou 2,4 €), vous n'y perdrez pas au change car les restaurants sont nombreux. Ne vous laissez pas emberlificoter par les rabatteurs qui pullulent devant les restaurants du centre-ville, n'hésitez pas à regarder la carte, épluchez-la et lisez entre les lignes, mais sachez refuser. Et dans la série restreinte des restaurants à (sensiblement) plus de 200 CzK, je vous livre 2 merveilles qui réclament assurément une visite car ils sont tout simplement fabuleux, tant sur le plan gastronomique (surtout le premier) qu'au niveau du décor (surtout le second). Je m'y suis bien évidemment restauré (plusieurs fois) dans le cadre d'événements exceptionnels (sur invitation de bienfaiteurs parmi miennes et nobles fréquentations, je vous rassure, ce n'est pas moi qui ai financé), et c'est ce qui me permet aujourd'hui de vous recommander vivement ces établissements exclusifs.
Mise à jour du 30 avril 2008
Je n'y suis pas retourné depuis plus d'un an, ni dans l'un, ni dans l'autre, parce que l'un dans l'autre, avec l'augmentation de la recrue d'essence et l'aggravation de la perte du pourboire d'achat, même mes nobles fréquentations restreignent leurs dépenses superflues. Ca fout les boules...
Les restaurants, coutumes:
Et donc si vous ne voulez pas passer pour le plus primitif pignouf malappris fraîchement descendu de son arbre de muflerie, non seulement auprès de Madame la baronne Nadine, mais aussi auprès de la population tchèque, je vous invite à prendre connaissance de ces quelques règles élémentaires mais fondamentales du "savoir-vivre à table" en République Tchèque. Ca semble parfois totalement aberrant d'avoir à préciser des évidences, aussi je présente par avance mes excuses aux individus urbains et courtois, mais croyez-moi, à voir le comportement fruste de plus en plus fréquent de certains maroufles sans doute élevés sur le fumier de l'ignorance, je me sens dans le devoir de composer ces quelques lignes. Et croyez-moi, je ne suis pas plus à cheval sur les principes que je ne suis défenseur du protocole aristocratique, mais il est un minimum de civilité et de convenance à observer par respect du semblable.
Comme déjà précisé auparavant dans l'une de mes publies, il est fréquent de s'asseoir à la table d'un connu (ou d'inconnus), mais la bienséance souhaite que l'on demande la permission. N'hésitez donc pas à montrer vos dents blanches au travers d'un large sourire, pointer du doigts les emplacements libres convoités, et bafouiller quelque chose même d'incompréhensible puisque le tintamarre ambiant couvrira vos propos, et qu'ensuite vos intentions seront prestement comprises pour peu que votre gestuelle ait été suffisamment explicite. A l'inverse, n'hésitez pas à faire les gros yeux dans le cas où vous seriez les premiers occupants d'une grande table, et que des mufles effrontés venaient à poser impudemment leurs grosses fiâsses sur votre territoire tout en ignorant votre présence et en espérant que vous n'objectiez. Si de surcroît "les mufles" est tout seul, qu'il est malingre, chétif, ou encore mieux, estropié, n'hésitez pas à le dérouiller physiquement à grand coups de mornifles, torgnoles et cendriers en verre épais que vous trouverez sur chaque table.
A supposer que vous partagiez une table avec d'autres personnes et que vous ayez l'intention d'allumer une cigarette (un cigare de surcroît), il est d'usage de demander si la fumée ne les dérange pas, en particulier lorsque les dits individus se restaurent. Cependant si "d'autres personnes" est tout seul, qu'il est malingre, chétif, ou encore mieux, estropié, alors cette convenance ne s'applique pas, bien au contraire, n'hésitez pas (toute la famille) à allumer le plus gros cigare possible (même si vous ne fumez pas, demandez au loufiat ce qu'ils vendent) afin de lui souffler dans l'assiette les âcres exhalaisons. Vous ne trouverez que peu d'emplacements non-fumeur dans les établissements Tchèques. Bien qu'il en existe de plus en plus, comme en France, ils sont réservés à ceux qui disposent du luxe de la surface, voire de la séparation. Par contre, bon nombre de restaurants (et pas seulement les hauts de gamme) interdisent de fumer à l'heure du déjeuner (horaires très variables, généralement entre 11h et 14h), mais pas du dîner.
Lorsque vous êtes en train de manger et que vous devez poser vos couverts (assiette pleine), reposez-les sur votre assiette (et non sur la nappe), la fourchette à 8h les dents sur l'assiette, le couteau à 4h au tiers dans l'assiette. Lorsque vous avez terminé de manger, si vous posez vos 2 couverts dans l'assiette à 4h le loufiat débarrassera, si vous les posez dans l'assiette croisés à 4h et 8h, il n'y touchera pas. Il est de coutume dans les restaurants de débarrasser au plus vite, alors ne soyez pas surpris si l'on vous arrache littéralement l'assiette des mains pour peu que vous ayez posez malencontreusement vos couverts comme indiqué ci-dessus. Si vous êtes à la bière, et une fois votre verre vide, il est également coutume de vous en apporter une autre (bière) sans pratiquement vous posez la question car il vous appartient d'informer le loufiat par avance lorsque vous souhaitez terminer. La meilleure façon d'indiquer clairement au personnel votre satiété consiste à retourner le verre sur la table cul vers le haut, ensuite et selon les us encore en vigueur, à montez sur la table puis faire le poirier en collant votre front sur le cul du verre afin d'empêcher de tout votre poids le tavernier de se saisir et de remplir à nouveau la choppe. Dans le cas, cependant fort peu probable, où le personnel n'aurait pas remarqué votre attitude suffisamment rapidement, n'hésitez pas à faire des ciseaux avec les jambes tout en beuglant (même en Français) une bonne chanson paillarde bien grasse et bien graveleuse. Non seulement vous aurez distinctement signifié à ce cornichon de serveur votre refus de la prochaine bière, mais vous aurez de surcroît levé le voile sur la préoccupante question des habitués au patron "Mais à quoi donc te sert ce massif gourdin accroché au mur derrière ton comptoir?". Succès garanti.
Le climat:
Alors là, braves gens, encore un sujet qui fâche. Quand j'étais petit, enfin jeune parce que je ne suis toujours pas très grand, disons donc il y a une bonne paire de quelques années... donc quand j'étais jeune, on avait ici 4 saisons, été, automne, hiver et printemps. Et ce cycle de la nature qui semblait immuable à l'époque, était réglé comme du papier à musique suisse. En été, il faisait chaud et on se baignait, en automne il faisait plus froid et humide car il pleuvait (ce couillon), en hiver il faisait très froid, et il tombait de la neige, puis au printemps ça devenait hyper cool, plus chaud, soleil... bref les prémices de l'été. Aujourd'hui, c'est totalement différent, mais vraiment totalement incomparable. Premièrement il n'y a plus de saison, et pour être encore plus précis, il n'y a même pas de similarité voire de constance d'une année sur l'autre. Donc pour essayer de vous dépeindre ça par rapport à ce dont moi (et Antonio, vive Aldi) avions l'habitude (des 4 saisons), considérez qu'à partir du 15 août, vous entrez dans l'automne, avec températures entre 10˚C et 20˚C, pluie fréquente. A partir du 15 octobre vous êtes en hiver, températures entre 0˚C et 10˚C, chutes neiges. Du 1er décembre au 5 janvier, c'est le printemps, températures entre 10˚C et 20˚C (généralement le plus chaud pour la nuit de Noël), puis d'un coup l'hiver, températures entre -10˚C et 5˚C jusqu'à fin février. Après c'est l'été, du 1er mars au 15 avril, avec des températures entre 15˚C et 25˚C, grand soleil, filles en jupes, terrasses, top quoi. Pis de nouveau l'automne, ciel gris, pluie, et température de 5˚C à 15˚C. Cet automne là dure longtemps, jusqu'au 28 juillet. Pis d'un coup, c'est l'été, 1 semaine complète (si si, toute une semaine) de grand soleil et de records de températures, au delà de 35˚C, pis à partir du 5 août, printemps, températures aux alentours de 20˚C, pis généralement, mais pas toujours parce qu'évidemment comme dit plus haut, ça ne se répète jamais, donc généralement automne... Pis voilà, l'année est passée, pis tout le monde se demande naïvement "mais pourquoi qu'on continue à nous fournir des prévisions météorologiques?" (journaux, télé, Internet...) puisque même d'un jour à l'autre elles ne sont pas plus fiables que les plans de redressement de la sécu. Remar' que d'un autre côté on n'a pas interdit l'horoscope non plus, hein, alors bon... Sinon je vous conseille vivement de prendre une bonne petite laine de bonne facture et un bonnet par-dessus les oreilles, parce que lorsqu'il fera -10˚C (en janvier-février ça peut descendre jusqu'à -20˚C), et que vous serez en baladmiration sur le pont Charles ou au Château où que c'est bien découvert et venteux, alors vous penserez à moi.
Les bergements:
Au départ, je ne voulais pas en parler, parce que c'est une rubrique vraiment... enfin on peut y passer des heures et c'est un bourbier à galères. Pis je me suis dit qu'il faut quand même que je vous file un minimum de tuyaux, parce que surtout, hein, partager des trucs sur Prague sans même mentionner l'hébergement, ça fait pas sérieux. Alors premièrement, les hôtels à Prague sont chers, ils sont sans aucun rapport avec le coût de la vie ici, en République Tchèque, alors n'espérez pas dormir dans un 5* luxe pour le prix d'un Formule 1 en France, macache oualou. Vous trouverez ici globalement les mêmes prix que dans toute autre capitale européenne, voire encore même plus, des fois. Alors tout dépend ici de la proximité par rapport au centre (Prague 1, place Venceslas, place de la vieille ville) et aux lieux touristiques (château, pont Charles...), mais aussi de la catégorie (du nombre d'étoiles) et de la saison (hiver versus reste de l'année, sauf que ça veut plus rien dire, voir la rubrique "climat" ci-dessus). A signaler que les étoiles des hôtels en Tchéquie sont libres. C'est à dire que l'hôtelier s'attribue librement lui-même le nombre d'étoiles qu'il veut, et fixe ses tarifs comme bon lui semble. Ce n'est absolument pas régulé par un office quelconque, aussi vous pouvez trouver par exemple un 3* plus cher qu'un 4*, ou la qualité d'un 5* inférieure à un 4*. Bon, ceci dit généralement ça correspond quand même à des critères de confort, mais il m'est arrivé de dormir dans un 4* plein centre avec une pièce ridiculement minuscule (mansarde), alors que pour les 2/3 du prix j'ai trouvé (la fois suivante) un somptueux petit hôtel 3* à 200m plus loin, avec une chambre immense et un plafond gothique, majestueux et fabuleux. Pour avoir l'adresse, promouvez flatteusement (par email) mon blog auprès de 10 de vos connaissances (avec moi en copie), puis écrivez-moi :-). Pis sinon, je vous file quand même un vrai tuyau pas troué: pour une somme minimale, vous pouvez être jusqu'à 6 dans une splendide petite pension en périphérie de la ville. C'est propre, au calme, 15 minutes en tram du plein centre ville, et comme dit, ici les transports en commun fonctionnent 24h sur 24h. Et la cerise? Hum... la cerise? Vous avez un ordinateur avec Internet illimité mis gratuitement à disposition (pour consulter mon blog non-stop par exemple). Pis sinon, si vraiment vous voulez un vrai hôtel plein centre et bien cher, alors surfez sur google, yahoo, et plein d'autres moteurs du genre, vous en trouverez des tonnes. Ah vouis, et dernier point, parfois la réservation par Internet vous octroie une réduction, toujours bon à prendre... Et si vous venez en voiture, n'oubliez pas de demander pour le garage, genre.
Ca peut servir:
Ben vouais, on ne sait jamais, je vous ai trouvé des informations utiles et surtout des numéros de téléphones utiles, si jamais vous êtes coincés dans les aisances publiques sans papier (à Q) par exemple (Mise à jour du 30 avril 2008: et sans porte qui ferme à clé), hein... qui sait...
Mise à jour du 30 avril 2008
Et même que je vous en rajoute encore un pour la culture principalement à Prague, un pour le tourisme en général dans notre belle République, et un autre indispensable plein de surprises, d'information et de bons tuyaux rigolos.
Commentaires
Bon, à part ça, pour les "non-UE" comme les suisses, le passeport est obligatoire ! La carte d'identité suisse ne suffit pas (même si elle suffit pour se rendre dans les autres pays de l'UE) ! Mais tout ceci devrait changer si le 25 septembre le OUI à l'extension des accords bilatéraux passe...
Franchement Strog, si quelqu'un me demande des infos par rapport à Prague, je lui donne ton adresse parce que c'est excellent ! =)
I was totally captivated by your blog page. Kept me wanting to keep on reading more.
Later
washington quarters