Ailleurs: Bouzov, ouais bôv...

Ben ouais, "ailleurs" encore, et n'allez pas croire que c'est parce que j'ai épuisé toutes les ressources de Prague, mais non, ouah l'aut', rien du tout, c'est juste parce que comme je vous ai dernièrement parlé de la Moravie, que je me suis dit qu'on pourrait y rester un peu,
parce que c'est sympa la Moravie, et surtout que comme ma dernière publie est encore toute fraîche dans vos méninges, je n'aurai pas besoin de revenir sur l'incompréhensible animosité que les Moraves entretiennent envers les Tchèques (habitants de la Bohême). A nouveau je n'emploie pas le terme de "Bohémiens" pour designer les habitants de cette région, parce que bien que ce terme soit plus juste au sens étymologique, il est aujourd'hui entré dans la langue française dans un sens détourné, et totalement faux "membre de tribus vagabondes se livrant à diverses activités artisanales (chaudronnerie, maquignonnage, vannerie, etc...) et disant la bonne aventure. Campement, roulotte, troupe de bohémiens. Synonyme: bohême, romanichel, tzigane, etc..." (Le Trésor de la Langue Française) Tiens, et l'origine?
En 1423 le roi Sigismond de Luxembourg, alors roi de Bohême, mais surtout empereur du St Empire Romain Germanique écrivit un sauf conduit aux gens du voyage. Et comme les gens du voyage voyageaient, ils finirent même par arriver en France où l'on commença à les appeler de par la protection qu'ils avaient, du roi de Bohême, d'où Bohémiens. Ceci dit, Sigismond était également roi de Hongrie, roi des Romains, duc de Luxembourg et roi des Lombards. Quant au fameux sauf conduit, il fut signé au château de "Spiš" à l'est de la Slovaquie. Donc les Tziganes auraient pu être des Hongrois, des Romains, des Luxembourgeois, des Lombards ou des Slovaques, mais bon, c'est "Bohémien" qui est resté.

Bref, ma chérie d'amour et moi-même roulions (en voiture, pas en roulotte) sur les routes Moraves, lorsque ses beaux yeux verts se fixèrent sur un point de la carte qu'elle avait en main sur ses genoux. "Là, il y a un château, on y va?". Ben oui, après tout, pourquoi pas. Alors on y alla, à k'bar, enfin en voiture... mais je ne te vous dis pas la route... z'avez déjà emprunté une route vicinale, mais une vraie, celle qui va du tas d'fumier dans la ferme du père Lefebvre jusqu'au plant de raves des vieilles Ledue derrière le cimetière communal, à peine goudronnée la tangente, et grassement bousée par les vaches en tracteur... du bonheur la Moravie (ceci-dit y a les mêmes en Bohême parfois).
En arrivant à "Bouzov", la vue qui s'offrit à nous fut toute différente de ce que laissait présager le chemin, genre l'entrée dans la quatrième dimension de la belle au doigt mordant. "Ah ben dis-donc, tiens, z'ont pas l'air de vivre que d'la ferme ici. Soit ils touchent des subventions de la PAC sur des milliers d'hectares de terre française en friche, soit ils ont vendu leurs actions EADS avant l'annonce du retard de livraison de l'A380, mais sans dec, ça sent fichtrement le flouze ici, le bon artiche honnêtement gagné à la sueur du front d'autrui (debout les damnés de la terre...)" C'est en arrivant au parking qu'une partie de la réponse (mais sans doute la plus grande partie) d'à la question "origine du grisbi" me fut apportée: parking, 50 CzK pour la journée.
"Ben oui mon bon m'sieur, mais je n'ai pas l'intention de rester ici la journée entière, vous comprenez, c'est que j'ai la soupe sur le feu moi, les enfants dans le bain, les vaches chez le coiffeur et maman à traire, et faut encore que je tonde le gazon avant la tombée de la nuit, alors vous m'en mettrez pour 2 heures, et ça ira bien comme ça. Ah bon? Et pourquoi ça n'irait pas? Vous êtes là de 10h à 18h, ça nous fait 8h de stationnement, alors c'est simple, vous divisez vos 50 par 8 et les multipliez par 2 pour arriver à 12,5 CzK, et hop, la messe est dite. Quoi la journée entière ou rien? Mais je ne vais pas vous payer une journée complète alors qu'il est déjà 14:45, que je ne resterai pas plus de 2 heures, que je vais juste visiter le castel du sieur de séant, manger une frite et boire une roteuse, puis m'en rentrer doucettement en mes douillettes pénates, alors je ne vois pas pourquoi j'irais vous payer une journée entière,
déjà bien entamée de surcroît. Oui ma chérie, je sais, mais ce n'est pas une question de 50 couronnes, ce qu'il y a, c'est que monsieur essaye ostensiblement de m'enfiler à sec avec du sable. Alors une fois de temps en temps je ne dis pas, histoire de supporter les minorités, mais faudrait pas que ça devienne une habitude non plus, parce qu'à trop enfoncer le bouchon... Enfin quoi, je ne vais tout de même pas subventionner cette foutue bande de sinistres combinards sordidement doublée d'une cohorte de fieffés imbéciles, parce qu'à leur place, moi je les louerais au mois leurs places de parking, que dis-je, à l'année, 200.000 couronnes pour 10 ans la place de parking, à prendre ou à laisser! Fumiers va, SALAUDS DE PAUVRES!"
(c'est pas de moi cette conclusion, voyez avec Marcel Aymé pour les réclamations).
Ma chérie finit par filer ses 50 couronnes à l'autre malhonnête ordure, nous nous garâmes (je nous garâmes), et primes à pieds le chemin qui menait au château tandis que je grommelais comme un verrat à la tâche. Sur le trajet il y avait l'inévitable buvette, bon, ok, puis le stand à souvenirs, bon, forcément, puis encore un kiosque, et un autre et encore... "Dis-donc ma chérie, ils ont tous fait commerce international, option "attrape-couillon" comme études dans le village?" L'on finit même par nous mettre entre les doigts un dépliant grossièrement photocopié, nous invitant à découvrir le plus grand cheval de Troie en bois du monde entier. Non mais sans dec, je comprends maintenant que des couillons puissent se garer toute la journée sur le foutu parking, attends, les mecs du village ne savent plus quoi te vendre, chuis scié, un cheval de Troie à "Bouzov".
C'est encore plus con que des "Matrioshki" dans les rues de Prague. Nous finîmes par arriver devant le monument, beau, certes, encore que personnellement je n'y aurais pas mis ces volets couleur autrichienne, enfin bon, affaire de goût, mais surtout un truc bizarre me trottait dans la tête, genre le castel ne faisait pas... réel, genre pas véritable château du Mans si vous voyez ce que je veux dire. Nous achetâmes nos entrées, et fîmes le tour du domaine en attendant la visite durant laquelle il était bien entendu interdit de photographier (fumiers!).

Et hop, un autre truc zarbi. Vous ne le savez sans doute pas, mais en République Tchèque (ailleurs aussi semblerait-il, genre Allemagne, Pologne, Autriche et Slovaquie) existe un truc super sympa (moi je trouve) appelé "Turistické známky" (Tourist Stamps, Tourentaler, kek chose comme "Médailles touristiques" en Français?). Ce sont des petites médailles de bois gravées, figurant le lieu visité, et que vous pouvez acheter pour une bouchée de pain comme souvenir attestant de votre passage dans le coin. C'est cool, culturel et intelligent à collectionner. Tiens, pour info, c'est même superintelligemment couplé avec les cartes de mapy.cz, genre vous recherchez les trucs à voir du côté d'"Olomouc",
hop, vous rentrez "turistická známka olomouc" et paf, z'avez plus qu'à agrandir la carte pour arriver là où que vous trouverez le truc à voir. Génial non? Attention, tous les lieux n'y sont pas sur l'électronique, donc attention. Pis ça permet aussi de se rappeler facilement où qu'on n'est pas encore allé quand on ne sait plus, après de nombreuses années de multiples visites. De ces médailles, il y en a des milliers, et à priori vous ne pouvez les trouver-acheter que sur le lieu d'où qu'elles proviennent de.
Et je dis bien à priori, parce que justement, au château de "Bouzov" il y avait un hypermarché de la médaille touristique. Sans dec, j'en suis tombé sur le séant, comme ma tendresse qui les collectionne parfois, les médailles. Vous imaginez, des gars faisaient carrément leur shopping, genre je voudrais le numéro M, N, et O. Bingo! De la triche complète, et surtout sans intérêt, parce que justement ce qui est beau, c'est d'y aller et d'en ramener l'attestation d'y avoir été, genre le bronzage des lunettes de montagne l'hiver, les chlamydias du camping des pins l'été, ou la chiasse jaune de la place Jemâa-el-Fna de Marrakech. Attends, ça ne m'intéresse pas de m'acheter ma chiasse à Barbès, ou me la faire ramener par des amis qui sont allés au Maroc, queud' zobi ouais, j'veux me la chopper sur place, moi-même, avec de bonnes merguez, un bon couscous, une harira, un kebab, tajine, pastilla... hum... puis faire le malin avec au bureau devant les collègues.

La visite commença avec l'inévitable "dobrý den, srdečně vás vítám na hradě Bouzov". Le château du tout début aurait été construit vers la fin du XIII ème siècle, mais ce n'est qu'au début du XIV ème siècle qu'on en fait mention écrite en tant que propriété d'un certain "Búz z Búzova" (ou "z Bouzova"). De cette période on ne sait rien, et on ne sait même pas avec certitude qui a construit le château (on subodore qu'il s'agirait du père, "Búz z Moravičan"), car la seule chose qui a été conservée est l'acte de propriété de "Búz" (de 1317), dont on parle parfois comme de "Budislav z Lešan" alors que les textes mentionnent "Buzo von Buzowe". Mi-XIV ème siècle, c'est "Beneš z Vildenberka" qui l'acquiert et qui le revend en 1382 au margrave "Jošt Moravský",
fils de Jean-Henri de Luxembourg, frère du bon roi Charles IV, qui ("Jošt" le Morave) deviendra roi du St Empire Romain ("Sacrum Romanum imperium", qui devint plus tard le St Empire Romain Germanique) pour exactement 109 jours, avant de décéder en 1411. Mais avant cela, avant son décès, il vendit le domaine de "Bouzov" à "Heralt z Kunštátu" (totalement inconnu). En 1408, le château passa dans les mains de "Boček z Poděbrad", "Viktorín Boček z Kunštátu a Poděbrad", père du dernier roi de Bohême d'origine tchèque "Jiří z Poděbrad" et ami personnel de "Jan Žižka", ce qui laisse les historiens à penser que le roi hussite ("Jiří") aurait pu naître au château de "Bouzov", comme dans 7 autres lieux d'ailleurs avec la même probabilité.
Considérez donc cette information comme une éventualité plausible à 14,3 %. Et là, ma chérie et moi-même nous regardâmes les yeux grands ouverts. Parenthèse, les X autres coins possibles de naissance de notre "Jiří z Poděbrad" sont la ville de "Poděbrady", domaine du père. Si, selon la légende, "Jan Žižka" eut été présent à son baptême alors il serait né en Bohême du sud, quelque part vers "Horažďovice" ou "Strakonice" où le général hussite se trouvait à la date du baptême. Mais on parle aussi de "Hořovice" (près de "Beroun"), de "Kunštát", de "Litice", de "Pyšolec", de "Pernštejn", bref... le guide continua. Vers 1442, le roi "Jiří z Poděbrad" céda l'affaire à son fidèle ami
"Zdeněk Kostka z Postupic" (celui qui en 1462 prit la direction de Rome pour faire re-reconnaître les compacts à 2 balles... compactas de Bâle de 1436). En 1472, c'est le plus haut chancelier du royaume "Jan ze Šelmberka" qui devint le propriétaire du domaine, celui-là même qui fut aussi propriétaire de "Přerov nad Labem" et dont je vous ferai une publie prochainement, mais en 1481 les "z Kunštátu" reprirent (rachetèrent?) leur bien jusqu'en 1494 pour le céder alors au sous-intendant de Moravie "Hanuš Haugvic z Biskupic". En 1547 le domaine passa dans les mains du plus riche sieur de Moravie, "Prokop Podstatský z Prusinovic".
A sa mort, son fils "Jindřich Podstatský" succéda sur le domaine, et en 1583 le vendit au sieur "Nakser z Chotějovic" qui le vendit la même année à "Jan Berger z Bergu". En 1617 "Bouzov" est la propriété de "Bedřich z Oppersdorfu" qui fait retaper le castel cramoisi après l'incendie de 1558, et en 1655 son fils le vend à "Eugenie Podstatská z Prusinovic" qui le lègue à son mari "Julius Leopold Hodický z Hodic" qui le lègue à son fils "František Josef Hodický z Hodic" qui le vend en 1696 à l'ordre des chevaliers teutoniques. Signalons pour l'anecdote, parce que ça mérite vraiment d'être mentionné, qu'en 1643 les Suédois mirent le siège au château. Ils s'acharnèrent en vain durant quelques semaines,
puis lorsqu'ils s'aperçurent qu'ils étaient en Moravie, ils abandonnèrent le siège pour aller piller la Bohême nettement plus riche, déjà à l'époque (vont m'aimer les Moraves :-) Alors afin de rétablir la vérité vraie, sachez que certes, les Suédois sont passés par là lors de la guerre de 30 ans, mais que vous trouverez autant de sources (récentes) affirmant qu'ils ont mis le siège au château en vain, que de sources qui vous diront qu'ils l'ont conquis. Personnellement je n'ai rien trouvé de fiable (écrits d'époque) confirmant ou infirmant l'une comme l'autre des hypothèses (pour vous dire l'importance de notre édifice). En 1939, la race supérieure s'approprie le pays tout entier, et Heinrich Himmler récupère "Bouzov", se considérant avec sa secte de bouchers SS les descendants des précédents chevaliers. Himmler séjourna en personne au château en 1941,
mais un détachement de la Schutzstaffel y resta jusqu'à la libération, se rendant même coupable du massacre des 38 villageois de "Javoříčko" le 5 mai 1945. Depuis la fin de la guerre, "Bouzov" est propriété de l'état.

Alors maintenant qu'on a fait le tour des propriétaires, passons au tour du propriétaire. Sous le premier proprio, le sieur de "Bouzova", les experts subodorent que le château avait un rôle défensif (z'ont fait des études pour arriver à cette conclusion?) et qu'il se présentait sous la forme d'une tour, de bicoquembois dedans et d'un murembois autour.
Sous les "Vildenberk", l'on y aurait rajouté une grande baraque à tout faire, un palais, et l'on aurait surélevé les remparts (en bois) parce que les remparts en pierres dateraient du margrave "Jošt". Ensuite l'on aurait agrandi, rajouté des bâtiments, construit une tour... puis sous les sieurs "z Kunštátu" on augmenta les pouvoirs défensifs du château, avec des bastilles... et là je décrochai, parce que ce n'était plus possible. Alors d'abord tous les propriétaires dont on se fout, puis tous les bricolages dont on se fout encore plus parce qu'on en est encore moins sûr que des propriétaires, alors je vais vous raccourcir tout ça rapidement, parce que comme qui dirait, ça va vite devenir chiant sinon. Passons donc en 1888, lorsque l'archiduc Eugène (Eugène de Habsbourg, 1863 - 1954) se promène dans le coin, trouve la ruine sympathiquement située sur un plaisant contrefort,
et décide de tout faire reconstruire (entre 1896 et 1910) afin d'en faire un beau cottage d'été pour lui et sa maman Elisabeth. Enfin un peu aussi pour les chevaliers teutoniques, dont il était le grand maître, et qui avaient acheté les ruines à l'époque (1896, reconstruction pour le 200 ème anniversaire de la possession du castel par l'ordre, depuis 1696), mais s'il est un truc qu'il faut lui laisser à Eugène, c'est qu'il prit la reconstruction entièrement à sa charge (financière). L'architecte mandaté pour faire du neuf avec du vieux fut l'austro-allemand "Georg von Hauberrisser" (clone germanique de notre "Josef Mocker "), et c'est pour cette raison qu'en arrivant au château, j'eus cette impression de déjà vu.
Ceux qui auraient visité le castel du Haut-Koenigsbourg en Alsace, ou Karlštejn ici en Tchéquie, donc ceux-là y verront exactement la même touche romantico-médiévale de la fin du XIX ème siècle mélangeant des fourbis gothiques et renaissance, genre comment reconstruire une ruine à neuf, tout en lui donnant l'apparence d'antan avec le confort d'aujourd'hui. C'est beau, c'est propre, mais c'est du faux, avec parfois de graves erreurs historiques, en particulier des éléments architecturaux allemands qui n'étaient certainement pas d'usage en Moravie (les volets peints en rouge et blanc qui rappellent le Schloß de Nürnberg).
Ceci-dit, les historiens s'accordent à dire que la réalisation de "Bouzov" serait nettement plus heureuse que le remodelage de notre "Karlštejn" (par "Josef Mocker "). Oui, bon, why not. Dans le cas de "Bouzov", une grande partie des édifices du dedans ont été entièrement détruits (car en ruine totale) puis reconstruits à l'identique (quasi, presque, z'ont essayé). Ca concerne le bâtiment à 2 étages au nord (terminé en 1897), le palais sud, devenu la résidence du grand maître de l'ordre, comme la grande tour, construite entre 1897 et 1899 où seules les oubliettes sont d'origine (mi XIV ème siècle). L'on conserva cependant le vieux palais royal, qui après restauration devint le lieu de résidence de maman Elisabeth.
Une des pièces des plus intéressantes est la chapelle. Non pas qu'elle soit d'origine (tu rigoles, avant c'était la cuisine), mais elle contient des oeuvres remarquables qui furent importées des 4 coins de l'Europe. Vous y verrez par exemple une splendide statue du XV ème siècle importée de Venise et représentant St Georges (St patron des chevaliers teutoniques) et son faire-valoir de pote, le dragon. S'y trouve encore une rangée de stèles funéraires du château de "Horneck""Gundelsheim, Baden-Württemberg") représentant des chevaliers de l'ordre (teutonique) mourus aux XIV et XV ème siècles, ou encore un autel gothique (avec retable) du XV ème siècle. Pour terminer, et si vous avez de la chance, dans la grande salle des chevaliers, un groupe de saltimbanques vous jouera 5 minutes des morceaux de musique (renaissance? baroque? enfin c'est pas du hip-hop, pour sûr) pour la modique somme de ce que vous voudrez bien leur laisser en sortant. Moi j'ai laissé: jeunes + culture + musique-non-rock&roll = soutien + encouragement.
A signaler que dans cette pièce, vous pouvez prendre des photos, ouais, super, merci mon bon seigneur, mais bon, en dehors du pète-aux-yeux, y a strictement rien d'intéressant. S'y trouvent peintes les armoiries des propriétaires successifs du château, bôf, ou encore du mobilier en bois joliment sculpté, mais rien d'exceptionnel.

Bien, alors si vous avez tout lu jusqu'au bout, inutile d'enfoncer le clou en vous disant que bon, hein, le château de "Bouzov", genre si vous passez à côté oui... enfin carrément dessus même, parce que n'allez pas faire un détour non plus, donc si vous allez à "Bouzov" pour récupérer votre brouette, oui, arrêtez-y vous, payez vos 50 CzK de parking pour la journée (fumiers), visitez le château et hop, rentrez-y vous, mais en aucun cas n'allez charger votre voiture de gniards et de belles-mères en prévision d'une virée historique, car en dehors de certains articles dans le château (importés cependant), en dehors de la vue sur le château (surtout du nord, en venant par la route du patelin de "Doly"), ben en dehors de ça, c'est creux et ça suinte le faux. Attention, avis personnel qui ne vaut qu'en ce qui me concerne sur l'étendu de ma propre opinion vue par ma petite lentille de ma petite lune qui n'engage que moi. Voilà, j'en reste là.

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