Ville: St Longin, c'est p'tit mais ça l'vaut bien

En fait, des rotondes romanes, il en reste 3 de bouts debout à Prague, celle de St Martin à "Vyšehrad", celle de la Ste Croix mineure ("Svatého Kříže Menšího") près du fantastique caboulot, et celle de St Longin (à l'origine St Etienne) que je m'en vais vous en parler de aujourd'hui. Je ne vais pas détailler la vie du saint, parce que vous pouvez lire sa biographie dans Wiki pet d'Ya, aussi passons directement à notre édifice (et si vous lisez l'article de Wiki, notez le fantastique mélange de la temporalité: "Selon la tradition, il se convertit et il est mort...". N'aurait-il pas été plus heureux d'employer "Selon la tradition, il s'est convertit et il est mort..." ou "Selon la tradition, il se convertit et il mourut..." Eh ouais, l'unité des temps et le passé simple des verbes ne sont sans doute plus d'actualité dans les écoles élémentaires de la République, dommage).
Bien-avant que Prague n'existe encore (enfin sous sa forme actuelle), donc avant même que la rotonde ne soit consacrée à St Longin mais à St Etienne, il y avait des peuplements dans les environs de notre capitale, formés parfois de quelques cahutes en bois, et parfois même de fortins (toujours en bois) tout autour afin de protéger les populations des malfaisants. Et justement, déjà en 993, l'on pouvait lire les noms des villages de "Porecze" ("Poříčí") et de "Ribnyk" ("Rybník", i.e. "Rybníček") sur les listings (pourris) du couvent de "Břevnov" ("Ribnyk, vicus ad ecclesiam s. Stephani...", CDB, p 348, l 36. Notez l'inversion du "i" et du "y" dans la version latine du nom propre tchèque. Hasard ou erreur de recopiage par un moine germain qui tendrait à prouver la fausseté du document originellement écrit par un scribe tchèque du roi "Boleslav II", c.f. l'abbaye de Broumov?) On appelait les environs "Rybník" (étang) ou "Rybníček" (petit tétant) parce qu'en cette époque il y avait de nombreuses sources d'eau qui jaillissaient dans ce coin. Et ces sources d'eau étaient sans doute la raison du peuplement humain, parce que par ce coin ne menait aucune route nul part, et encore aujourd'hui y a pas bézef de taverne.
Aujourd'hui il ne reste donc plus rien de cette époque sinon la rotonde, et le nom de la rue rappelant l'ancien nom de ce village: "Na Rybníčku". Et tiens, anecdote, vu qu'on parle du nom des rues... Le 27 janvier 1179 eut lieu à 300 m de notre rotonde St Longin la fameuse bataille (décisive) entre "Soběslav II" (prince régnant) et "Bedřich" (prince voulant régner). La femme de "Bedřich", Elisabeth deux hongres rient... de Hongrie, qui avait déjà pris ses quartiers au château de Prague suivait la bataille à la longue vue depuis la plus haute tour de "Hradčany". "Vas-y mon chéri, mets-lui sur la gueule hardiment..." hurlait-elle en grignotant des popcorns. Mais ça durait longtemps, le mettage-sur-la-gueule. L'issue était incertaine, et dans l'après-midi les popcorns vinrent à manquer. Aussi Elisabeth promit au bon dieu (ou à la Ste vierge) de construire une église si son mari était vainqueur (et une brasserie, non?). Ben croyez-le ou non, en 1/4 d'heure "Bedřich" remporta la victoire. Depuis cette date, le coin porte le nom de "Na bojišti" (sur le champ de bataille) ce que rappelle encore une fois le nom d'une rue. Quant à l'église, elle fut bien construite par l'Elisabeth, mais l'ingrate la consacra à St Jean-Baptiste et non au bon dieu (ni à la Ste vierge, à moins qu'elle n'ait prié St Jean-Baptiste après tout). Aujourd'hui vous n'en verrez plus rien, parce que les bousilleurs hussites passèrent par là, mais les archéologues ont retrouvé dans le sol (en 1982-1983) les restes du mur de l'édifice au coin des rues "Kateřinská" et "Sokolská 486/33" attestant de sa présence avant 1420 (c.f. les archives archéologiques de Prague, page 22).
Ah oui, et la victoire de "Bedřich" n'est pas à mettre sur le compte d'un saint, mais sur l'arrivée opportune des renforts moraves de "Konrád II Ota", ce traître pouacre. Mais retour à notre rotonde.

Elle est la plus petite et la seconde plus ancienne des 3 rotondes praguoises. Sa construction remonterait au premier tiers du XII ème siècle (sous sa forme actuelle), mais d'aucuns soupçonnent qu'il existait déjà en cet endroit une espèce de temple païen (avant le IX ème siècle). Notre rotonde n'aurait été que transformée (construite?) après l'avènement (l'expansion) du catholicisme en Bohême (mi-IX ème siècle), avec possibilité d'attribution de la construction aux moines de "Břevnov" (sans certitude, mais probable puisque leur appartenant en 993). Quoi qu'il en soit, au XII ème siècle, la rotonde St Etienne était le centre spirituel du peuplement de "Rybník", et comme la plupart des autres églises, elle était entourée d'un cimetière avec cependant une particularité locale: on y enterait exclusivement les pestiférés et les étrangers (véridique), comme quoi il doit bien y avoir un lien entre les 2 quelque part :-) Pis les bénédictins s'en lassèrent parce que trop petite, et la refourguèrent aux chevaliers teutoniques au début du XIII ème siècle. Super contents qu'ils furent, les chevaliers peu-toniques, au tout début. Ce n'est qu'à la crémaillère, lorsque seul le grand mufti teuton, sa femme, ses 3 dogues allemands et son bouffon-nain réussirent à se tasser dans les 6,75 m² tandis que le reste de la foule poussait au dehors pour accéder au buffet, que les chevaliers se rendirent compte de l'exiguïté de la rotonde. Ils la mirent alors en vente sur EBay sous le séduisant intitulé: "cède rotonde exiguë pour montant étriqué, parfaite pour prière solitaire ou en couple maximum. Peut parfaitement être transformée en vespasienne, niche pour chien ou cabane range-fourbi."
Et ça tombait rudement bien, parce que justement, la reine Constance de Hongrie (épouse du roi "Přemysl Otakar I") cherchait un cadeau pour les moines de l'ordre spirituel (qui deviendra le "Ordo militaris Crucigerorum cum rubea stella", les croisés à l'étoile rouge) fraîchement créé par sa gourde de fille Ste Agnès de Bohême (fondatrice de l'hôpital et du couvent "Na Františku"). Aussi lorsqu'elle tomba sur l'annonce, son choix fut immédiat, se disant que ce serait autrement plus utile aux ensoutanés qu'une cocotte minute anti adhérente ou un chèque-cadeau des Galeries Lafaillite. Pis le bon Charles IV mit en chantier sa nouvelle ville (le 8 mars 1348), il mit en chantier de nombreuses nouvelles églises, et comme il était tellement absorbé par sa nouvelle tâche, il en oublia complètement qu'il venait de lancer en 1351 la construction d'une église St Etienne (je vous en parlerai bientôt de cette nouvelle église St Etienne) à seulement 60 m de notre rotonde consacrée au même saint. "Ah ben oui, tiens, c'est couillon ça!" s'exclama-t-il (en Français, le bon roi Charles était luxembourgeois et maîtrisoit le parlé du Rabelais) lorsqu'un gratte-papier du cadastre lui fit remarquer cette singularité loufoque:
- Charles: "Dis-donc Marcel, en dehors de l'huile d'olive et du parmesan, c'est quoi les conneries qu'on a ramenées d'Italie cet été?"
- Marcel: "243 chaudes pisses, 156 véroles du gland, 34 syphlotes napolitaines, une gangrène bleue des roustons et... des reliques de St Longin."
- Charles: "St Longin ça m'va bien. D'toute façon chavais pas où l'met' ailleurs cet Ostrogoth-là."
Et comme la rotonde était vraiment, mais alors vraiment exiguë au point qu'on ne put même pas y mettre les reliques d'Italie, on l'augmenta au XVII ème siècle d'un bout d'église à l'Ouest (une nef) étendant ainsi son espace intérieur d'un incroyable 6,8 m² (de quoi en faire une discothèque sur 3 étages). Pis comme on en était aux transformations, paf, on la remit aussi au goût du jour, c'est à dire baroque (pour changer). Notez la petite tourelle octogonale au faîte de la rotonde (refaite en baroque). C'était pour apporter plus de lumière, l'unique fenêtre romane (toujours visible au sud, en haut) ne suffisant pas. Par suite des reformes anticléricales de Joseph II, la chapelle St Longin fut sécularisée et transformée, comme suggéré plusieurs siècles auparavant par les chevaliers "peut-on", en range fourbi ecclésiastique pour la proche église St Etienne qui, elle, ne fut pas sécularisée. Au XIX ème siècle, la ville de Prague grossissant, l'on pensa carrément à détruire la petite rotonde. Mais heureusement, la "Société du Musée National", "František Palacký" en tête, sauva le bâtiment, et même mieux, lui rendit son apparence d'origine en faisant péter le bout d'ajout baroque (tant pis pour la discothèque). Donc première restauration en 1844. Entre 1929 et 1934 on la retapa vraiment comme il faut, la rotonde, en dégageant (mettant en évidence) les éléments romans (quelques colonnes de la lucarne octogonale, dedans, ainsi que l'arcade de l'abside).
En 2000, on restaura principalement l'extérieur (c.f. le mortier protecteur sur les murs externes), et aujourd'hui, ben dedans on ne voit plus rien. C'est blanc, tout blanc dedans, et on n'y voit rien du tout de roman. La seule chose qu'on y voit, ce sont des peintures modernes orthodoxes, icônes, genre que vous voyez au kilomètre dans les Balkans, et pour cause, puisque notre rotonde est aujourd'hui sous la gérance de l'exarchat apostolique de l'église gréco-catholique de République Tchèque. Sur la porte d'entrée se trouve également l'ordre militaire et hospitalier de St Lazare de Jérusalem, ils doivent donc sans doute se partager la gérance, parce qu'avec tout cet espace... Eh, après les croisés à l'étoile rouge, les chevaliers à la croix verte, mort de rire... Et pour info, les croisés à l'étoile rouge, se sont reconvertis dans le négoce du vin, autrement plus rentable et moins risqué que le soignage gratuit des pauv' grabataires contagieux.

Curiosités. Si vous regardez le mur extérieur de la chapelette (petite chapelle) à l'Est, vous y verrez des balafres dans la pierre, genre des incisions de quelques 40 cm de hauteur. Vous retrouverez ces mêmes incisions sur le mur gauche (en venant du pont) entre les 2 tours du pont Charles côté "Malá Strana" (juste en face du Centre d'Information) à quelques 2,5 à 3 m de hauteur. Ces incisions là (pont Charles) datent de Mathusalem, et furent faites durant des siècles par les nombreux gardes sous le pont qui aiguisaient leurs hallebardes sur la pierre.
Et celles (incisions) de notre rotonde, absolument identiques? Ben chais pas. Lorsque vous approcherez de la rotonde en venant de la rue St Etienne, outre les tags (une vraie maladie les tagueurs) et les clopinards dormant dans le parc (une vraie maladie aussi), vous ne pourrez pas louper l'abominable vue du building moderne (la pire des maladies aussi encore) en arrière plan de l'édifice roman. Fantastique exemple de stupidité urbaine mélangeant gros-pognon, intérêts économiques, et pots-de-vin municipaux (voir gouvernementaux). Un tel édifice n'aurait jamais dû voir le jour là, de par sa hauteur par rapport aux autres habitations comme de son style totalement inapproprié (quand je pense que les soudards du département de conservation du patrimoine historique imposent jusqu'aux poignées de portes intérieures dans ma gentilhommière du XIII ème siècle, alors je suis légitimement en droit de nous poser la question de leur absence manifeste lors de la construction de cette abomination. D'un autre côté, Condoleezza n'y va pas boire un coup lorsqu'elle se rend un mardi à Prague pour signer des conneries avec Charles, tandis que chez moi... Je vous en parlerai une autre fois). Du reste, les imbéciles qui ont bâti ça n'ont même pas eu honte d'usurper le nom de la rotonde: "Longin Business Center" ça s'appelle. C'est aussi con qu'une tour-Eiffel plastique "moulée artisanallement à la main en Chine" ou une terrine premier-prix pour clébaràtata "selon la recette traditionnelle de grand-mère". Sans dec, les gars de la "Société du Musée National" doivent se retourner dans leurs tombes, chuis scié.
Dis-donc, en parlant d'architecture, respect des traditions, etc... ça me fait penser à une vieille histoire que m'avait racontée en son temps un conservateur des archives nationales alors qu'on s'en pochetrognait abondantes Prazdroj dans une taverne sur-enfumée. Je vous livre l'histoire telle qu'elle me fut narrée, et telle que je l'ai rapidement gribouillée "live" sur le bout d'un papier gras dans lequel était emballée une paire d'andouillette-maison que m'avait gentiment apportée un copain qui s'en revenait de cochonnaille et qui m'avait justement donné rendez-vous dans la taverne pour me les remettre en main propre afin que je les déguste fraîches au dîner (ah ben pour sûr, j'ai des potes sympas ici). Bref... Lorsque "Vratislav II" devint le premier roi de Bohême (et de Pologne) le 15 juin 1085 alors que l'archevêque de Trier "Egilbert" posait sur sa tête la couronne en lui faisant remarquer ses pellicules, il décida d'utiliser du Hèdindechouldeur comme de laisser son nom en gros, en gras et en surligné dans les livres d'histoire, et principalement dans celui de la ville de Prague. Pour ce faire, il fit alors venir à lui un petit enfant... architecte (qui resta anonyme dans les livres d'histoire, pauv' boug') et lui ordonna de créer quelque chose de grand, d'énorme, et qui ferait qu'on s'en souviendrait "in perpetua ad vitam aeternam" (rien qu'ça).
En ce temps, il existait 2 places fortes principales en bois, "Vyšehrad" et "Hradčany" (le château de Prague), et entre les 2 rien, sinon quelques peuplements, quelques cahutes de paysans, quelques églises mais rien d'autre (même pas de Longin Business Center). Et puisqu'il n'y avait rien d'autre (enfin presque), ben notre architectinconnu mesura tout d'abord la distance entre la cathédrale St Guy (au château, alors basilique romane depuis 1060) et l'église St Pierre et Paul (à "Vyšehrad", mise en chantier en 1070 par notre mégalo "Vratislav II"). Appelons cette distance "D". Il tira ensuite une ligne droite de l'église St Pierre et Paul vers notre rotonde St Longin (St Etienne), et prolongea cette distance d'encore une fois afin d'obtenir la même longueur de segment de droite que St Guy - St Pierre et Paul (distance "D"). Au bout de ce segment fut plus tard construite (seconde moitié du XII ème siècle) la basilique St Pierre ("Na Poříčí") formant ainsi un triangle isocèle St Guy - St Pierre et Paul - St Pierre "Na Poříčí" dont la base (le côté le plus court, au Nord) mesure 2/3 des 2 côtés les plus longs (en Est et Ouest) et dont les angles sont 2 x 70° et 1 x 40°. L'architectinconnu tira ensuite une médiane entre St Longin et St Guy formant un autre triangle isocèle St Longin - St Guy - St Pierre "Na Poříčí" dont à nouveau la base (à l'Est) mesure 2/3 des 2 côtés les plus longs (au Nord et au Sud). Mieux, au milieu de la distance St Guy - St Longin se trouve le centre de gravité de notre premier triangle St Guy - St Pierre et Paul - St Pierre "Na Poříčí" matérialisé par la rotonde de la Ste Croix ("Svatého Kříže Menšího", rue "Karoliny Světlé", construite au début du XII ème siècle) et qui est le coeur même de tout ce fabuleux système.
En effet, le spectateur qui se trouve sur le centre de gravité (sur le toit de la rotonde Ste Croix) et qui aperçoit le soleil se lever au dessus de St Longin (St Etienne à l'origine), ben c'est le 26 décembre, la St Etienne, et donc à 3 jours près c'est le solstice d'hiver (entre le 20 et le 23 décembre), et si toujours de cet emplacement (Ste Croix) il aperçoit le soleil se coucher derrière St Guy, ben c'est le 15 juin, la St Guy (en CZ, mais le 12 juin en FR), et donc à 4 jours près c'est le solstice d'été (entre le 19 et le 22 juin). Dingue, c'est énorme! Puis le conservateur d'la taverne... des archives nationales de rajouter qu'il s'agit d'une légende, que ce n'est pas tout à fait comme indiqué parce que la base du grand triangle (St Guy - St Pierre "Na Poříčí") ne fait pas 2/3 mais 3/4 de "D" (St Guy - St Pierre et Paul), que St Longin ne se trouve pas à 1/2 de "D" (St Pierre "Na Poříčí" - St Pierre et Paul), mais à 6/11 et que la Ste Croix se trouve à 4/7 de St Guy - St Longin, et pas à 1/2 non plus. Les boules, alors tout est faux? Non, loin de là, les églises citées se trouvent réellement sur des droites, et forment bien 2 triangles isocèles. Et même les solstices sont vrais (à kek jours près). Y a juste que depuis tout ce temps et toutes ces bières, on a peut être un peu mélangé les distances, les églises, voire les intentions de l'architectinconnu et surtout, entre le XII ème siècle et aujourd'hui, la terre plate mesurée au sol et au doigt mouillé est devenue ronde sur des cartes satellites au laser GPS. Alors ok, comme il y a une centaine d'églises, chapelles, rotondes, basiliques rien que dans le centre historique de Prague ("Malá Strana", "Hradčany", vieille et nouvelle ville, et "Vyšehrad", soit 2,5 x 2,5 km, ou encore une église tous les 250 x 250 m), ben on doit forcément pouvoir en déduire (inventer?) des figures mathématiques, me direz-vous.
Ca c'est la théorie des incrédules dont généralement je suis. Maintenant obtenir ces figures mathématiques de façon aléatoire est quasi miraculeux (divin?). Ca c'est la théorie des croyants dont généralement je ne suis pas. Bref, je n'ai pas pu m'empêcher de faire l'exercice (à main levée) dont je vous livre le résultat (c.f. ma photo). Convaincus? Alors la vraie réalité de la légende... ben honnêtement chais pas, je n'ai rien trouvé dans mes livres savants d'avant, par contre un autre gars passionné est rentré dans nettement plus de détails, et ses conclusions sont énormes, fabuleuses, lisez-voir (ah oui, bien sûr, c'est en Tchèque, sorry). Dis-donc, z'avez pas l'impression que par rapport aux architectes d'antan, les béotiens du "Longin Business Center" ne sont que des nains rampants et de tristes bouffons?

Allez, j'en reste là pour aujourd'hui parce qu'il faut que j'aille acheter des nouilles chez mon pote Bob Nguyen qui tient l'épicerie arabe du coin d'ma rue d'en bas, mais St Longin à Prague mérite sans aucun doute une visite, ne serait-ce que pour l'incomparable sensation de pouvoir toucher du bout de ses mimines de simple microbe profane la divine matière minérale prodigieusement taillée puis harmonieusement assemblée par l'incommensurable génie de l'homme d'il y a des siècles de ça (ah bon, vous ne caressez pas la vieille pierre? Moi si, et parfois j'en pleure de bonheur). Cohor' donné: 50°4'36.069"N, 14°25'32.358"E.

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